BE WTR, active dans le filtrage et l’embouteillage de l’eau du robinet, a levé début octobre 39 millions de francs. Une opération dirigée par Convent Capital, un fonds néerlandais axé sur l’agroalimentaire. Ce tour a vu la participation de PeakBridge, d’Edmond de Rothschild Direct Investments et de HHT, le holding de Mike Hecker, fondateur de BE WTR. «Ce tour de financement nous permettra de développer notre approche circulaire de l’eau en Europe, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord et en Asie», mentionne le CEO, Mike Hecker. L’entreprise lausannoise, qui compte une centaine de collaborateurs, prévoit d’ouvrir 20 sites d’embouteillage dans le monde d’ici à fin 2025.
Fondée en 2021, la start-up se positionne comme un acteur clé de la transition vers la consommation d’eau locale et dépourvue d’emballage à usage unique. Elle bouleverse les codes dans les secteurs hôteliers, commerciaux et résidentiels. Protégé par plusieurs brevets, le dispositif filtrant de BE WTR a séduit tant les chefs étoilés, le concours du Bocuse d’or que la mairie de Paris qui a autorisé la société née au Flon à embouteiller l’eau de la capitale. Auparavant, l’EHL et plusieurs palaces romands avaient déjà opté pour ce modèle revalorisant l’eau du robinet. En renonçant à l’utilisation des bouteilles en plastique et en limitant les transports, ces acteurs réduisent ainsi largement leur empreinte carbone.
Un choix stratégique soutenu depuis le début par la société de capital-risque PeakBridge. «Nous investissons dans des solutions qui répondent non seulement aux défis mondiaux, mais qui créent également des solutions de consommation plus durables», appuie Erich Sieber, associé directeur chez PeakBridge.
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