L'établissement a vu son chiffre d'affaires grimper de 10% sur la période, à 22,06 milliards de dollars, tandis que ses dépenses augmentaient de 6%. Les revenus tirés de ses activités de gestion d'actifs et de conseils aux entreprises souhaitant entrer en Bourse, acheter ou fusionner avec un concurrent ou lever de l'argent, ont atteint un niveau record.

Parallèlement, les revenus nets d'intérêts, soit la différence entre l'intérêt que Bank of America gagne sur les prêts consentis à ses clients et l'intérêt qu'elle verse aux épargnants et autres créanciers, ont progressé de 11% grâce à la hausse des dépôts de ses clients. Le montant total des prêts accordés par la banque a augmenté de 6%.

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Le groupe a aussi continué à attirer de nouveaux clients: sur l'ensemble de l'année, il a par exemple enregistré une hausse nette de 901'000 nouveaux comptes courants et de 525.000 comptes d'investissement dans sa division de banque de détail. Bank of America a parallèlement continué à réduire les réserves mises de côté en début de pandémie pour faire face aux éventuels impayés de ses clients, relâchant encore 851 millions au quatrième trimestre.

Les faillites escomptées n'ont finalement pas eu lieu. Le ratio de prêts non remboursés sur le montant total des prêts accordés par la banque a atteint au quatrième trimestre un niveau "historiquement bas", selon l'établissement. Son bénéfice net a atteint 6,77 milliards de dollars au quatrième trimestre.

Rapporté par action et hors élément exceptionnel - la référence à Wall Street -, le bénéfice s'est affiché à 82 cents, soit au-dessus des 76 cents anticipé. L'action montait de 3% dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la Bourse de New York.

Sur l'ensemble de l'année, Bank of America a dégagé un bénéfice record de 30,6 milliards de dollars, en hausse de 86%. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels (3,57 dollars), il a aussi dépassé les attentes. Son chiffre d'affaires s'est affiché en hausse de 4% à 89,11 milliards dollars.

L'année 2021 a été particulièrement prolifique pour les géants de Wall Street: même si les bénéfices nets ont reculé en fin d'année, JPMorgan Chase et Goldman Sachs ont aussi enregistré des profits record l'an dernier.