Le bénéfice net part du groupe est ressorti pour l'an dernier à 266 millions de dollars (243,9 millions de francs), contre une perte de 260 millions en 2020, au plus fort de la pandémie de coronavirus, tandis que le chiffre d'affaires a progressé de 21% à 2,9 milliards de dollars.
Les coûts des opérations ont fortement augmenté mais les dépréciations et remboursements ont nettement baissé, permettant à la rentabilité de croître.
Le revenu par chambre est remonté à 70% de celui de 2019, avant la pandémie, et en toute fin d'année il atteignait 84%, avec une reprise particulièrement forte aux Etats-Unis et en Chine.
Le conseil d'administration recommande la réinstauration d'un dividende.
"Les signes donnent espoir que nous soyons près de la fin de la pandémie et nous avons confiance en la solidité du groupe, sa position de marché et sa capacité à générer de la croissance durable à long terme", a commenté le directeur général Keith Barr, cité dans le communiqué.
"Un retour rapide de la demande a été stimulé par la levée des restrictions aux voyages, la vaccination et la reprise économique", particulièrement pour les vacances à l'intérieur des pays, "même si la demande cruciale de voyage d'affaires a montré sa résilience", commente le groupe.
La pandémie a entrainé des "changements structurels dans notre secteur avec par exemple des éléments technologiques remplaçant certains déplacements" note le groupe, en allusion à la montée en force des réunions virtuelles.
La demande d'affaires revient, fait-il toutefois valoir notant aussi de nouvelles tendances, comme l'utilisation d'hôtels pour remplacer les bureaux ponctuellement grâce aux "modes de travail de plus en plus flexibles".
Cela amène IHG à penser que la demande globale devrait ne pas avoir souffert à long terme de la pandémie.