Le groupe britannique précise avoir "comptabilisé une charge de 31 millions de livres (37,3 millions de francs)" dans ses résultats publiés mercredi.

Les activités ukrainiennes "ont aussi été partiellement fermées en raison des impacts de la guerre, mais nous travaillons avec notre partenaire (local) pour rouvrir dès que possible", ajoute Marks and Spencers dans un communiqué.

Les activités de l'entreprise en Russie étaient exploitées par le franchisé turc Fiba Group, qui gère aussi la branche ukrainienne.

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Marks and Spencers met un terme au partenariat de franchise en Russie, ce qui signifie que "la marque ne sera plus utilisée" dans ce pays, a précisé à l'AFP une porte-parole.

La marque britannique a renoué avec les bénéfices nets annuels pour son exercice décalé achevé début avril, à 306,6 millions de livres contre une perte de 198 millions un an plus tôt, grâce à des ventes supérieures de près de 7% à leur niveau pré-pandémie, solides dans l'alimentaire et l'habillement.

Mais l'entreprise prévient, comme ses concurrents, que l'inflation qui s'envole pèsera sur ses ventes, alors que "la baisse du pouvoir d'achat (des consommateurs) va s'accentuer".

L'entreprise indique avoir subi l'an dernier l'impact du Brexit, à l'origine de coûts supplémentaires et de problèmes d'approvisionnement qui ont notamment conduit la marque à fermer plus de la moitié de ses magasins en France.

Positionnement haut de gamme

"Marks and Spencers a fait du bon travail en menant une transformation d'ampleur en pleine pandémie. Les résultats montrent que les efforts du groupe pour réduire ses coûts et mettre l'accent sur le numérique portent leurs fruits", estime Laura Hoy, de Hargreaves Lansdown.

Et malgré la hausse de l'inflation, "le positionnement de (l'entreprise) comme une marque haut de gamme pourrait l'aider" face à la crise du coût de la vie, selon l'analyste.

La coentreprise de Marks and Spencers avec le distributeur alimentaire en ligne Ocado, qui avait connu une "performance exceptionnelle" pendant les confinements, a subi depuis une baisse de son panier moyen, alors que les clients ont retrouvé le chemin des bureaux et leurs habitudes d'achat.

Ocado a indiqué dans un communiqué séparé qu'il attendait cette année une croissance des ventes moins rapide que prévue pour cette entité (Ocado Retail).