Entre novembre 2020 et octobre 2021, 42% des cabinets médicaux et des centres ambulatoires ont enregistré une réduction de leur activité, selon le dernier relevé des données structurelles des cabinets médicaux et des centres ambulatoires de l'Office fédéral de la statistique (OFS) publié mardi. Le nombre de patients qu'ils pouvaient prendre en charge par jour était inférieur par rapport à avant la pandémie.
La situation variait selon les spécialisations. Quelque trois cabinets sur cinq (61%) avec activité chirurgicale ont enregistré une baisse d'activité. Le taux était de 41% pour la médecine de premier recours et de 50% pour la gynécologie. En psychiatrie, seuls 26% des cabinets ont connu une baisse d'activité.
Des différences régionales ont aussi été observées, note l'OFS. En Suisse orientale, 33% des cabinets ont enregistré une activité réduite, contre 47% dans la région lémanique et au Tessin.
De manière générale, la situation était toutefois meilleure que celle entre mars et octobre 2020. Un cabinet sur dix seulement avait pu maintenir son niveau d'activité.
Recours au chômage partiel
Par ailleurs, 20% des cabinets médicaux ont recouru au chômage partiel entre novembre 2020 et octobre 2021, contre 35% pour la période précédente. Les chirurgiens indépendants y ont eu le plus eu recours (37%) et les psychiatres indépendants le moins (7%).
L'OFS ajoute encore que 56% des cabinets médicaux offrant des prestations de médecine de premier recours ont activement participé à la campagne de vaccination. Dans les cantons de Bâle-Ville et de Neuchâtel, moins de 15% des cabinets y ont participé. En revanche, ils étaient plus de 70% en Valais, à Schwytz et à St-Gall. Au total, ils étaient encore plus de 50% à vacciner en octobre 2020.