Les ventes de véhicules ont reculé de 20%. Le résultat opérationnel (EBIT) a atteint 3,4 milliards d'euros, soit un taux de 8,2% rapporté aux ventes, dépassant les attentes du consensus d'analystes, pour 563'200 voitures livrées d'avril à juin. La marge (EBIT) doit toujours se situer entre 7 et 9% sur l'année, malgré les effets de la guerre en Ukraine qui aggravent les difficultés d'approvisionnement.

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Ces problèmes persistants pour les semi-conducteurs et les défaillances des chaînes d'approvisionnement, principalement en raison des blocages liés à la pandémie de Covid-19 en Chine, ont eu un impact négatif sur la production et les livraisons au cours des six premiers mois de l'année, explique le groupe mercredi.

"Surtout dans des conditions défavorables", BMW "se caractérise par un degré élevé de résilience", a commenté le patron du constructeur bavarois Oliver Zipse dans un communiqué.

BMW s'attend à ce que "les conditions commerciales difficiles se poursuivent au second semestre" en étant toujours marquées par les goulots d'étranglement d'approvisionnement dans les semi-conducteurs.

Les ventes du constructeur de la Série 3 devraient se redresser sur la seconde partie d'année mais sur l'ensemble de l'année 2022 les livraisons sont attendues "légèrement inférieures à l'année précédente", précise le groupe.

La marge opérationnelle de BMW doit cependant restée élevée grâce à la demande importante sur ses véhicules rapportant le plus, notamment ses SUV et autres modèles électriques de luxe.

Le secteur automobile allemand est cependant confronté aux limites de répercuter la hausse des coûts des matériaux sur les prix de vente aux clients, selon une étude publiée mercredi par l'institut Ifo.