Shell relève aussi, dans une note diffusée en amont de son résultat du troisième trimestre, dont la publication est prévue le 27 octobre, des "dépréciations avant impôts" pour ce segment de production qui "devraient se situer entre 1,3 et 1,7 milliard de dollars".
Le groupe indique encore que sa marge de raffinage, ainsi que la marge dans sa branche chimie, seront plus faibles au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents.
Shell a ouvert jeudi en baisse de 2,50% à 2.319 pence à la Bourse de Londres.
Le pétrolier avait dévoilé fin juillet un bénéfice net part du groupe multiplié par cinq au deuxième trimestre, à 18 milliards de dollars, dans la foulée de la flambée des cours des hydrocarbures.
Sur le marché du gaz naturel, le contrat à terme du TTF néerlandais, référence du marché européen, très volatil, a atteint plusieurs fois des sommets depuis l'invasion russe de l'Ukraine, au gré des nouvelles venues de Moscou sur les restrictions de livraisons de gaz à l'Europe.
Le patron de Shell, Ben van Beurden, qui quittera ses fonctions fin 2022, avait par ailleurs appelé mardi lors d'une conférence sectorielle à taxer davantage les entreprises énergétiques pour protéger les plus pauvres face à la crise de l'énergie.