Conforme aux prévisions de l'Institut national de la statistique et légèrement inférieure à celles de la Banque de France (+0,25%), la croissance a bénéficié d'une légère progression de la production de services (+0,5%), en retrait toutefois par rapport à celle du printemps (+1%). "La production en information et communication demeure dynamique", détaille l'Insee, tandis qu'elle "décélère nettement" dans l'hébergement-restauration et les services de transport.
La consommation des ménages, traditionnel moteur de l'économie française, a quant à elle stagné cet été, après une légère progression au deuxième trimestre (+0,3%). Dans le détail, la consommation d'énergie reste bien orientée (+0,6%) au contraire de la consommation alimentaire, en recul d'1,6% sur le trimestre.
"La contribution du commerce extérieur est négative ce trimestre (-0,5 point, après +0,0 point aux deux trimestres précédents)", ajoute l'Insee, du fait d'exportations en plus faible expansion (+0,7%) que les importations (+2,2%). Le recul des exportations est particulièrement marqué dans les services (-0,4% après 3,3% au printemps).