Situé dans des eaux profondes (1350 mètres) de la mer de Norvège, le gisement Irpa recèle des réserves récupérables estimées à environ 20 milliards de m3 de gaz, soit sept ans de consommation de près de 2,4 millions de foyers britanniques, a indiqué Equinor dans un communiqué.
La décision d'investissement prise par le géant norvégien, qui détient 51% du projet, et ses partenaires --l'allemand Wintershall DEA (19%), le groupe public norvégien Petoro (20%) et le britannique Shell (10%)-- devrait déboucher sur une mise en exploitation à compter de la fin 2026.
Le champ devrait être exploité jusqu'en 2039.
Dans la pratique, le gaz du gisement Irpa (auparavant baptisé Asterix) sera extrait par des installations sous-marines reliées via gazoduc à un gisement existant, Aasta Hansen, dont la durée de vie sera ainsi prolongée de sept ans.
La Norvège est devenue le principal fournisseur de gaz naturel de l'Europe après la réduction des livraisons russes dans le sillage de la guerre en Ukraine.