Malgré leur mandat constitutionnel, les organisations de protection des consommateurs ne reçoivent presque pas d'argent, déclare M. Meierhans dans un entretien diffusé dimanche par le SonntagsBlick. La protection des consommateurs doit être renforcée, ajoute-t-il. "L'économie n'a pas une tendance naturelle à être compétitive. Nous devons la forcer à le faire".
Lors de la réunion de septembre, les discussions porteront sur l'évolution des prix et le rôle des entreprises privées mais aussi celles liées à l'Etat, comme La Poste et les Chemins de fer fédéraux (CFF), précise Monsieur Prix. "Si quelqu'un a intérêt à ne pas gonfler davantage l'inflation, ce doit être l'État. C'est pourquoi, lors de la réunion sur le pouvoir d'achat, nous aborderons spécifiquement la question de la responsabilité de l'État en période d'inflation".
Le Surveillant des prix estime que les entreprises privées sont également concernées. Il entend ainsi étendre son enquête préliminaire sur les prix des aliments biologiques "pour inclure le commerce de détail".
M. Meierhans dit être déjà intervenu auprès des banques. "Elles facturent par exemple des frais très élevés pour clôturer des comptes, mais aussi dans le négoce de titres. Je m'attends à des corrections".