La compagnie a enregistré des profits de 32,58 milliards de dollars (29,35 milliards de francs), contre 42,43 milliards de dollars à la même période de l'année dernière, selon un communiqué.

Ces résultats reflètent «l'impact du recul des prix du brut et des volumes vendus», a-t-elle indiqué.

Aramco avait vu son bénéfice reculer de 19,25% au premier trimestre et de 38% au deuxième trimestre par rapport aux mêmes périodes de 2022.

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L'année dernière, l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février avait propulsé les cours du brut à plus de 130 dollars le baril. Aramco avait alors enregistré un bénéfice «record» de 161,1 milliards de dollars, permettant au royaume de dégager son premier excédent budgétaire annuel en près d'une décennie.

Cette année, la moyenne des prix devrait s'établir autour de 85 dollars le baril, selon Jadwa Investment, une société basée à Ryad.

Des analystes estiment à 80 dollars le niveau de prix nécessaire pour maintenir le budget de l'Arabie saoudite à l'équilibre, mais cet objectif pourrait être compromis par la hausse de ses dépenses publiques et la baisse de sa production de brut.

Le premier exportateur mondial de brut a annoncé en avril une coupe de production de 500.000 barils par jour (b/j), dans le cadre d'une action coordonnée avec d'autres pays pétroliers visant à soutenir les prix.

En juin, le ministère saoudien de l'Energie a annoncé une coupe supplémentaire d'un million de barils par jour, qui a pris effet en juillet. Cette réduction durera jusqu'en décembre, a confirmé le ministère dimanche.

La production du royaume est désormais d'environ neuf millions de b/j, bien en deçà de sa capacité journalière déclarée de 12 millions de b/j.