Mais la société d'analyse américaine Chainalysis l'a qualifiée sur le réseau social X (ex-Twitter) de «septième piratage de cryptomonnaies le plus important de tous les temps», cataloguant les bitcoins disparus comme «volés».
DMM Bitcoin a expliqué que 4502,9 bitcoins s'étaient envolés, pour une valeur de quelque 48,2 milliards de yens. «Tous les dépôts en bitcoin (BTC)» des clients «seront totalement garantis», a assuré l'entreprise. La «fuite non autorisée» a été détectée vendredi aux alentours de 13h26 locales (06h26 en Suisse).
Enquête de police
L'agence japonaise des services financiers a ordonné à l'entreprise d'enquêter sur les causes de cet incident et de protéger les clients, tandis que la police a lancé des investigations, selon le quotidien nippon Nikkei.
En 2014, des cybercriminels avaient volé 850'000 bitcoins à la plateforme japonaise d'échange Mt. Gox, pour une valeur de 470 millions de dollars à l'époque.
Une autre plateforme japonaise, Coincheck, a été piratée en 2018, accusant près de 500 millions de dollars de pertes.