Durant le premier semestre de cette année, la RTS a déjà mené 135 ateliers dans 91 classes dans les cantons de Vaud, Genève, Valais, Fribourg, Jura et Neuchâtel, atteignant au total 2055 élèves, a-t-elle indiqué mardi dans un communiqué.
Ce programme débute dès la 5e année Harmos (dès 8 ans) avec un atelier sur le son et l’image, où les élèves explorent l’impact émotionnel des images et apprennent à s’interroger sur le message qu’on veut leur transmettre, explique la RTS.
Dès la 7e année Harmos (10-14 ans), les ateliers sont consacrés aux effets spéciaux. Les jeunes s’initient à la technique du fond vert, pour comprendre que tout ce que l’on voit à l’écran n’est pas réel. Les jeunes apprennent notamment à déterminer si les images sont réelles ou générées par intelligence artificielle.
Un jeu et une émission
Destiné aux élèves dès 13 ans, l’atelier «Journalisme digital» aborde la question de l'information vérifiée. Puis, pour les élèves dès 15 ans et le corps enseignant, l’atelier «Repérer et stopper les fake-news» permet d’apprendre à adopter les bons réflexes et une attitude critique vis-à-vis de l’information. Il montre comment en vérifier l’authenticité, qu’il s’agisse d’une photo, d’une vidéo ou d’un site internet.
Pour compléter cet effort, la RTS prévoit de concevoir un jeu collaboratif en partenariat avec l'éditeur de jeux Helvétiq. Des tests ont notamment été effectués au festival Ludesco à La Chaux-de-Fonds et d’autres auront lieu dès la rentrée sur le campus des hautes écoles lausannoises ainsi qu’à la Foire du Valais et au Musée national suisse, précise la RTS.
Le média de service public rappelle enfin son émission «Vraiment», présentée depuis mars dernier par la journaliste Cécile Tran-Tien. Un projet qui a été inspiré par l'expérience journalistique de la pandémie et du développement des deepfakes, relève la RTS.