"Le conseil d'administration regrette la nécessité de cette décision après des décennies d'activité en Russie", écrit mardi l'entreprise zurichoise dans un communiqué. Mais après avoir soigneusement examiné les options possibles, le retrait et la cession des activités représente la meilleure solution pour toutes les parties prenantes.
Sulzer assure ses 300 collaborateurs du meilleur soutien possible dans le cadre du processus de cession. La semaine dernière, le groupe industriel avait indiqué que ses activités en Russie représentaient 2,7% du chiffre d'affaires total de 2021. Les commandes se sont effondrées dans ce marché de 80% au premier trimestre en comparaison annuelle.
Sanctionné en Pologne
La société avait indiqué début avril se tenir prête à suspendre ses activités si les sanctions venaient à être renforcées. Sulzer fournit des produits nécessaires au fonctionnement d'infrastructures cruciales, telles que l'acheminement de l'électricité et l'approvisionnement en eau.
Jeudi dernier, Sulzer a aussi fait part de la fermeture de ses deux sites en Pologne, le pays ayant inscrit l'entreprise sur sa liste de sanctions en raison de son actionnaire de référence, l'oligarque russe Viktor Vekselberg, lequel détient 49% des parts de l'entreprise via Tiwel Holding. Les deux filiales locales, Sulzer Pumps Wastewater Poland et Sulzer Turbo Services Poland, sont fermées avec effet immédiat.