Au total, plus de 150 travailleurs des médias ont été tués en un an dans les territoires palestiniens ou au Liban, a rappelé mercredi l'ONG genevoise. Son président Blaise Lempen demande des investigations indépendantes sur ce qui semble être des crimes de guerre, «pour qu’il n'y ait pas d'impunité» et que leurs responsables soient poursuivis.
«Lorsque l'occupant tue un journaliste, son micro et sa caméra seront portés par un autre journaliste pour transmettre le message et le narratif palestiniens», affirme de son côté M. Alastall. Il a dénoncé les interdictions israéliennes aux journalistes internationaux d'entrer dans la bande de Gaza.
Lui-même a travaillé au début de la guerre pour des médias internationaux. Après cinq mois sous les bombardements, dont un qui l'a presque atteint, il s'est réfugié avec sa famille en France en février dernier. Le prix est doté de 5000 francs.