Alimentation, cosmétiques, textiles, composants électroniques, peintures… Les nanoparticules sont présentes dans tous les produits du quotidien. Ces composants sont invisibles à l’œil nu – leur taille est 50 000 fois plus petite que celle d’un cheveu. La jeune start-up fribourgoise NanoLockin a développé une méthode pour les détecter, basée sur la thermographie active (qui mesure les plus petites différences de température). Un dispositif qui aura nécessité plus de cinq ans de recherche et développement et qui se différencie des autres solutions de mesure sur le marché par la simplicité de sa mise en œuvre et par son coût, de l’ordre de 10 fois moins cher que les technologies existantes. Une prouesse récompensée par le canton de Fribourg, qui lui a décerné le Prix Start-up, doté de 30 000 francs, début novembre. La start-up, la première a être issue de l’Institut Adolphe Merkle, a été fondée en début d’année par quatre personnes: Christoph Geers, Tobias Fink, Mathias Bonmarin et Gunter Festel.

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