Et si la blockchain offrait une véritable et sérieuse alternative aux PME romandes en quête de financement? C’est à partir de cette idée séduisante que des établissements comme Pictet, Swissquote, Temenos, Reyl ou Lonza ont décidé il y a quelques mois de plancher sur la Capital Markets and Technology Association (CMTA). Un mouvement qui semble devenir réalité.
Réunie début juin à l’EPFL, la CMTA, après plusieurs mois d’efforts et d’avis de droit, a annoncé de bonnes nouvelles, nous apprend Le Temps. «Les introductions en bourse (IPO) étant compliquées et chères, l’association cherche à démocratiser le marché des capitaux. Pour y parvenir, deux des trois étapes nécessaires sont franchies», a indiqué Jacques Iffland, président de la CMTA et avocat auprès de Lenz & Staehelin.
Certains financiers avaient d’abord imaginé des levées de fonds par jetons à travers des ICO. Mais ces dernières ne sont pas la solution sur le long terme, en raison de leur manque de standardisation. L’idée de démocratisation du marché des capitaux doit permettre à des entreprises qui ne peuvent actuellement pas y participer de s’y financer, en associant des titres de capital ou de dette traditionnels à des jetons numériques.