En novembre 2018 naissait Watchdreamer, la plateforme suisse de ventes de montres de luxe à crédit. Un an plus tard, les perspectives sont réjouissantes pour son fondateur, Nicolas Hildenbrand: «Nous vendons une centaines de montres par mois et ce chiffre va prendre l’ascenseur en décembre, confie-t-il. Alors que nous espérions atteindre 300 montres pour l’ensemble de l’année!»
Pour lui, tout s’est accéléré en avril, lorsque la start-up a décidé de ramener à 0% le taux d’intérêt des crédits, accordés en moyenne sur 48 mensualités – de 4,5% à 9,8% lors du lancement de la société. «Le processus a été totalement simplifié et ne nécessite aucune démarche administrative, comme l’envoi de ses fiches de salaire, explique le directeur de Watchdreamer. A l’instar de ce qui se fait aux Etats-Unis, nous nous renseignons sur la solvabilité d’une personne via la base de données de CRIF, qui est publique.»
Résultat: un chiffre d’affaires d’environ 5 millions de francs cette année, un nombre de collaborateurs qui a passé de quatre à une dizaine et, enfin, le lancement sur le marché allemand au 1er janvier avec un partenaire financier allemand spécialisé dans le crédit instantané. D’autres pays suivront. A noter que Watchdreamer vend pour 90% de montres neuves. Parmi les marques favorites des Romands sur son site, Hublot et Omega. En Suisse alémanique, il s’agit de Breitling et d’IWC.