L’idée était excellente et dans l’air du temps: créer le plus grand centre romand de médecine intégrative, un concept qui lie la médecine traditionnelle aux médecines complémentaires. Las, alors que les dirigeants espéraient attirer entre 30 et 40 personnes par semaine, la moyenne sur l’année écoulée n’a pas dépassé cinq patients.

Le coronavirus a évidemment donné le coup de grâce à cette institution en difficulté. En raison du semi-confinement, le secteur résidentiel a fermé ses portes le 16 mars dernier. «Nous n’avions pas de coussinet d’amortissement sous le coude. Nous nous sommes retrouvés sans aucune recette et avec des charges», explique le directeur, Jean-Luc Tuma, dans La Liberté. Le conseil d’administration prévoit un licenciement collectif pour les 67 collaborateurs après une phase de consultation.

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Pour rappel, le centre, qui cumule les difficultés depuis 2007, avait l’an dernier inauguré une extension devisée à 27 millions de francs et élargi son offre avec des prestations résidentielles en plus de ses consultations ambulatoires. Différentes options sont envisagées pour l’avenir, comme celle de trouver de nouveaux investisseurs ou un repreneur. Le propriétaire actuel s’appelle André Marchandise, un homme d’affaires belge qui a fait fortune dans le commerce de détail low cost.