L’enquête menée par ManpowerGroup dans huit pays sur 8000 collaborateurs montre que le retour au bureau préoccupe les gens à deux niveaux. D’un côté, le souci pour la santé et la préoccupation de l’emploi et de l’autre, le souhait d’un horaire flexible permettant de mieux concilier vie privée et professionnelle. Pour neuf collaborateurs sur dix, conserver son emploi reste la chose la plus importante.

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Cependant, le retour au bureau soulève des réticences chez 94% des travailleurs. Celles-ci varient notamment selon l’âge et le sexe. La plupart des personnes appartenant à la génération Z (nées après 2000) souhaitent retourner au bureau pour nouer des contacts et se développer personnellement. Les millennials (1980-2000) ne partagent cette opinion qu’à 38%; ils se soucient davantage de leur santé et de celle de leur famille. Ils sont aussi les moins enclins à abandonner la flexibilité gagnée grâce au télétravail.

Attirer les talents

La génération X (1965-1980) veut retourner au bureau pour mieux se concentrer sur son travail sans se laisser distraire par les obligations domestiques. Quant aux babyboomers (1946-1965), ils privilégient un retour au bureau car ils apprécient la collaboration personnelle avec leurs collègues (34%). Près de la moitié des hommes (46%) perçoit positivement un retour au bureau alors que les femmes ne partagent cette opinion qu’à 35%. Pour retourner au bureau, les collaborateurs veulent avoir la certitude que la sécurité, la santé et le bien-être seront prioritaires pour leur employeur.

Pour Gianni Valeri, Country Manager de ManpowerGroup Suisse, «les entreprises qui priorisent le bien-être et la flexibilité et qui montrent comment elles gèrent les conséquences sociales en période de crise attireront les talents. Si les collaborateurs se sentent bien, la résilience de toute l’entreprise se trouve renforcée.»