Le 19 janvier dernier, La Poste annonçait la suppression définitive des bulletins de versement (BVR) pour septembre 2022. Ils seront alors remplacés par la facture QR. Même si cette échéance est encore lointaine, les entreprises ne semblent pas pressées de l’adopter alors que le système est déjà opérationnel depuis juin 2020. Pourquoi?

Pour Olivier Leuenberger, directeur adjoint d’Epsitec (logiciel de gestion Cresus), «les PME préfèrent certainement liquider leurs stocks de BVR avant de passer à la facture QR. Mais elles vont rapidement changer leurs habitudes et s’y mettre, car ses avantages sont indéniables. Le principal réside dans le fait que toutes les informations de l’émetteur de la facture sont contenues dans le code. Dès lors, on automatise le lien entre la comptabilisation et le paiement. C’est un gain de temps et d’argent considérable pour les PME. Ce système facilite le travail du comptable qui, jusqu’ici, vérifiait encore souvent manuellement si une facture était payée ou non en recevant son relevé bancaire.»

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Cette nouvelle solution facilitera la vie des entreprises et sonnera du même coup le glas du BVR traditionnel inventé en Suisse en 1906. Il disparaîtra donc après cent seize ans de bons et loyaux services.