Nexthink, entreprise vaudoise spécialisée dans le développement de logiciels, vient rejoindre le club très fermé des licornes suisses (dont la valorisation dépasse le milliard de francs) grâce à une levée de fonds de 180 millions de dollars. «Nous allons créer 200 à 250 postes en recherche et développement dans un délai dey douze à dix-huit mois, dont 80% à Prilly, près de Lausanne», se réjouit Pedro Bados, directeur général et fondateur, installé aux Etats-Unis. «Ces investissements doivent aboutir à la commercialisation de nouveaux produits d’ici deux à trois ans.»

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Grâce à sa nouvelle levée de fonds, l’entreprise issue de l’EPFL, fondée en 2004, voit sa valorisation atteindre 1,1 milliard de dollars. La société d’investissement britannique Permira a participé à cette ronde ainsi que les actionnaires historiques Highland Europe et Index Ventures. La pandémie a renforcé encore les perspectives pour Nexthink puisqu’elle est principalement active sur le développement de logiciels destinés à améliorer l’expérience numérique des collaborateurs.

«Nous sommes leaders dans cette activité, avec une part de 30 à 35% du marché global», rappelle Pedro Bados. L’Europe représente 60% du chiffre d’affaires, les Etats-Unis, 30% et le reste du monde, 10%, principalement l’Inde et le Moyen-Orient. Mais le potentiel de croissance le plus élevé reste les Etats-Unis. L’entreprise réfléchit à une introduction sur le Nasdaq dans les prochaines années.

La société emploie actuellement quelque 700 collaborateurs, dont 300 en Suisse, 200 en Europe et le reste aux Etats-Unis. En 2020, l’entreprise a dépassé les 100 millions de dollars de chiffre d’affaires et signé 180 nouveaux contrats. Zurich Insurance, Swatch Group ou EM Microelectronic, sociétés dont les effectifs varient entre 5000 et 400 000 salariés, font partie des quelque 1000 clients de Nexthink.