«Ce rachat offre une garantie de pérennité, de synergies et de développement très important pour Horlyne», explique dans un communiqué Raymond Leitenberg, dirigeant de l’entreprise neuchâteloise qui préparait sa succession. Fondée en 1978, Horlyne compte 35 employés et rejoint ainsi Acrotec, l’un des plus grands sous-traitants de l’industrie horlogère.
Comme toutes les entreprises du secteur, Acrotec est confrontée à la hausse des prix des matières premières, notamment l’acier et le cuivre. Cité dans ArcInfo, le patron d’Acrotec explique que son entreprise répercute dans une certaine mesure ces hausses à ses clients, mais que «les discussions avec ces derniers ne sont pas toujours faciles». L’exercice en cours devrait donc subir une diminution des marges due au renchérissement général. «L’évolution du chiffre d’affaires est bonne pour le moment, mais nous sommes quelque peu inquiets pour la Chine au vu de l’évolution du Covid-19 et des restrictions en cours», ajoute-t-il.
Pour rappel, les exportations horlogères vers la Chine ont chuté de près de 30% en mars. L’Empire du Milieu était le principal marché d’exportation pour l’horlogerie suisse. Aujourd’hui, il est le deuxième derrière les Etats-Unis, qui ont affiché une hausse de 14,3% sur les trois premiers mois, à 5,8 milliards de francs.