L’entreprise basée à Frauenfeld, dans le canton de Thurgovie, prévoit également à l’automne une cotation sur le Zurich Stock Exchange. La start-up a été fondée en mars dernier et vise à commercialiser à partir de 2024 en Suisse et à l’international des batteries solides, un type d’accumulateur électrique où l’électrolyse est solide, sous forme d’une plaque de verre ou de gel. Cette technologie, appelée à succéder aux batteries lithium-ion conventionnelles, est décrite comme extrêmement durable, ininflammable et 50% meilleure en termes d’équilibre environnemental.

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Dans une première étape, Roland Jung, son CEO, prévoit la construction progressive d’une usine de production d’une capacité de 1,2 gigawattheure. Les recettes prévues s’élèvent à 318 millions de francs suisses, pour un investissement de 246 millions. La société prévoit d’employer dans un premier temps 180 personnes. Lorsqu’elle aura trouvé son rythme de croisière, l’entreprise vise une surface de production de 100 000 m2 et des volumes de 7,6 GWh ou 48 millions de batteries, ainsi que des investissements supplémentaires de 775 millions, avec des recettes de 2 milliards et une équipe de 1000 salariés.

Deux autres associés allemands participent à l’aventure; il s’agit de Peter Koch, CFO, et de Thomas Lützenrath, COO.