A l’origine de la création des produits avec deux autres associés, Gaëtan Brigante a annoncé que la faillite de la société avait été prononcée fin juillet, selon l’agence Keystone-ATS. Les trois fondateurs, qui avaient chacun conservé un métier et travaillaient avec des sous-traitants, ne disposaient pas, selon lui, des compétences nécessaires en agroalimentaire, en logistique et en vente notamment. Pourtant, l’histoire avait bien commencé. En 2013, les glaces au fendant avaient séduit lors d’un festival à Sierre.

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Peu à peu, la gamme s’élargit. En 2015, Manor joue le jeu, avant d’abandonner, les ventes n’étant pas au rendez-vous. Coop et Migros proposeront également un temps les articles, notamment des versions sans alcool à base d’abricot et de framboise-rhubarbe. Les deux années de pandémie et leur lot de manifestations annulées, qui représentaient le «cœur du commerce de l’entreprise», sont venus compliquer encore les choses.

Avec un produit «atypique, local, d’ultra-niche, au packaging étudié, nous étions à cheval sur les modèles artisanal et industriel et nous étions un peu perdus entre deux réalités commerciales», résume le cofondateur Pierre Carroz. Il ajoute toutefois avoir «beaucoup appris de toute cette aventure, qui a été notre HEC à tous».