«Nous mettons tout en œuvre pour que le déchet devienne une ressource à part entière», souligne Daniel Baillifard, directeur de Satom. Etablie à Monthey (VS) et Villeneuve (VD), cette société fête ses 50 ans d’existence avec plusieurs projets prévus ou récemment implémentés. C’est le cas de son Ecotube, qui relie l’usine au site chimique de Monthey, permettant de fournir de la vapeur propre tout en optimisant la production électrique. Avec cette nouvelle infrastructure, le site chimique bénéficie d’une source d’alimentation en vapeur locale, indépendante des énergies fossiles, ce qui lui permettra de réduire ses émissions de CO2 d’environ 45 000 tonnes par an.

Contenu Sponsorisé
 
 
 
 
 
 

A côté de la valorisation thermique des déchets, l’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 52 millions de francs en 2021, est active dans la valorisation de déchets verts et alimentaires, ainsi que dans le chauffage à distance. Ce domaine devrait fortement croître dans les années à venir sur le territoire des communes du Chablais. L’idée d’utiliser l’intelligence artificielle pour trier les déchets grâce à des capteurs reconnaissant les objets est en cours de réflexion, tout comme la diversification dans la production d’hydrogène afin d’apporter une solution de décarbonation du transport de déchets.

«En cinquante ans, notre secteur a connu plusieurs évolutions, résume Daniel Baillifard. A l’époque, les déchets étaient brûlés dans chaque commune. Le processus a ensuite été centralisé. Aujourd’hui, les usines d’incinération de jadis se sont transformées en de véritables centres de valorisation des déchets non recyclables, dans une logique d’économie circulaire de proximité.»