Le parc d’attractions du Châtelard VerticAlp n’a pas rouvert ses portes en 2022, révèle Le Nouvelliste. En situation de surendettement, le parc est sous le coup d’une procédure de sursis concordataire, dans l’optique d’éviter la faillite, à condition qu’il existe des perspectives d’assainissement de la société. «La fiduciaire ayant confirmé que la société se trouve en situation de surendettement, nous avons instruit sans délai notre conseil juridique d’aviser le juge de cette situation et de requérir un sursis concordataire de trois mois», explique Andrea Ridolfi, président de la commune de Finhaut et du conseil d’administration, dans les colonnes du quotidien valaisan.

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D’ici à fin septembre, des solutions doivent donc être trouvées pour espérer l’homologation du concordat. Ce qui permettrait de créer une nouvelle société englobant des partenaires de toute la vallée du Trient pour reprendre en mains les activités du parc d’attractions. Si aucune solution n’est trouvée, la justice sera contrainte de prononcer la faillite.

Pour rappel, les dernières années ont été compliquées pour VerticAlp. En 2014, la commune de Finhaut avait investi 1,8 million pour devenir actionnaire majoritaire avant de rouvrir en 2015 le parc fermé depuis 2012. En 2016, l’Etat du Valais accordait un crédit (NPR) sans intérêts de 1,5 million. En 2017, la société est tombée sous le coup de l’article 725 alinéa 1 du CO pour perte en capital, avant un abandon de créance en 2019 de la commune de Finhaut de 1,5 million.