Fondée en juillet 2022, Neur.on AI Solutions est promise à un bel avenir. En témoigne l’engouement suscité par son premier tour de financement, la start-up fribourgeoise ayant levé 1,6 million de francs, dépassant ainsi largement son objectif initial de 1,1 million. Parmi les investisseurs, on trouve l’éditeur juridique Helbing Lichtenhahn, basé à Bâle, mais aussi la star anglaise de la legaltech et fondateur de HighQ, Ajay Patel, le ténor du droit des faillites internationales et associé de l’étude américaine Kirkland & Ellis James Sprayregen ou le banquier entrepreneur genevois François Reyl.

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A l’origine de cette start-up ayant mis au point un logiciel qui permet, grâce à de l’intelligence artificielle, de réaliser des traductions automatisées dans le domaine juridique et financier, Paula Reichenberg. La fondatrice de Neur.on a créé il y a quinze ans Hieronymus, une agence de traduction juridique et financière basée à Zurich et à Genève, qui a pour clients des études d’avocats, des banques, des compagnies d’assurances, des fonds de placement ou des autorités gouvernementales.

L’avocate entend désormais se consacrer pleinement à Neur.on, spin-off de Hieronymus. Son outil de traduction, baptisé Lex Machina, est désormais sur le marché. Il est utilisé par cinq études d’avocats de Suisse, dont deux des plus grandes du pays, depuis plus d’un an. «Un projet pilote va démarrer avec une grande société d’audit et un autre avec une banque à Genève cet automne», annonce Paula Reichenberg dans La Liberté.