«Un projet d’une rare ampleur est sur les rails à Bulle avec la prestigieuse entreprise Rolex», se réjouissait Olivier Curty, président du Conseil d’Etat Fribourgeois chargé de l’Economie, il y a quelques jours en dévoilant ce projet d’implantation de l’horloger genevois à Bulle. A la clé, 2000 emplois projetés et 1 milliard d’investissements. «Ce projet est en bonne voie et les autorités fribourgeoises vont tout faire pour qu’il aboutisse.»
Pour ce faire, il faudra d’abord que le Conseil général de Bulle approuve la vente des terrains le 12 décembre prochain. Les deux parcelles concernées représentent une surface de 100 000 m2, soit l’équivalent de 13 terrains de football. Ce nouveau site de production de Rolex, après ceux de Genève et de Bienne, se situe dans la zone industrielle Prila-Combes Sud, entre les entreprises Sottas et Progin, le long de l’autoroute A12. La commune de Bulle avait acheté ces terrains en 2014 pour un montant de 12,2 millions de francs avec l’objectif de les aménager en zone industrielle.
Les nouveaux bâtiments pourraient être inaugurés en 2029, selon la RTS. Rolex, qui ne fait aucun commentaire avant que tout ne soit signé, aurait été séduit par la position centrale de Bulle, entre Berne et l’Arc lémanique, et par l’importance du bassin de recrutement de main-d’œuvre dans la région. Si le projet se concrétise, Rolex deviendra le premier employeur du district devant Liebherr et ses 1500 collaborateurs.