Avant la pandémie, le nombre d’employés actifs occasionnellement à leur domicile était de 25%. Aujourd’hui, ce pourcentage est passé à 40%, soit 1,8 million de personnes en Suisse. La majorité des salariés qui pratiquent le télétravail sont des hommes. La plupart sont salariés, disposent d’un diplôme supérieur et travaillent dans le domaine des services, essentiellement les assurances et l’informatique. Rares sont les sociétés qui autorisent leurs employés à travailler à 100% à la maison.

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A Zurich, Google fait figure d’exception, les collaborateurs qui le désirent pouvant rester à la maison et ne se rendre au bureau que pour des séances. Mais selon le porte-parole de l’entreprise, Samuel Leiser, cité dans La Liberté, «très peu de collaborateurs font ce choix». La plupart optent pour la formule de deux jours de télétravail et bénéficient ainsi d’un bureau personnel. Chez Swisscom, un nouveau règlement entrera en vigueur dès février. Il oblige les collaborateurs à se rendre au bureau au moins deux jours par semaine. Les employés des CFF et de La Poste peuvent travailler dans le train mais le télétravail ne doit pas excéder 40% aux CFF. A La Poste, 12 000 collaborateurs sur 47 000 ont la possibilité de faire du télétravail.

Attention toutefois aux incidences fiscales du télétravail. Certains cantons, comme Fribourg, adoptent de nouvelles normes qui ne permettent plus de déduire les frais de déplacement et de repas les jours télétravaillés. Ceux-ci devront être inscrits sur le certificat de salaire.