Selon Le Nouvelliste, qui s’appuie sur plusieurs sources concordantes, les négociations avec Marc Fourrel de Frettes, le potentiel repreneur belge qui avait signé un accord d’exclusivité pour réaliser un audit de la société, sont interrompues. Cité dans l’article, David Bagnoud, président de Lens, ne se montre pas surpris. «Au vu des antécédents judiciaires de cet homme d’affaires et des échos que nous avons eus depuis la semaine dernière en provenance de Belgique, ce dossier semblait mal parti dès le début», dit-il.
Pour sa part, son homologue de Crans-Montana, Nicolas Féraud, estime que si ces informations se révélaient véridiques, et au vu «des éléments qui ont circulé au sujet du passé de ce potentiel repreneur, nous serions rassurés d’apprendre que ce n’est finalement pas lui qui dirigera les remontées mécaniques à l’avenir». Le quotidien valaisan rappelle que Marc Fourrel de Frettes avait été arrêté en 2010 près de San Remo, en Italie, et cite un article paru le 27 octobre de cette année-là sur le site du quotidien belge Het Nieuwsblad, indiquant qu’il était «soupçonné d’avoir mené une vie de luxe aux dépens de l’industrie hôtelière autrichienne pendant un an».
Toujours selon cet article de l’époque, il se serait rendu dans plusieurs hôtels de luxe du pays, puis aurait disparu sans payer, laissant derrière lui une ardoise de 300 000 euros. L’homme aurait, par la suite, été acquitté.