En deux ans, la part de cadres parmi les fonctions supérieures a même pratiquement doublé, passant de 13 à 24%. La Suisse a ainsi dépassé l’Allemagne et le Danemark et se classe désormais à la sixième place, derrière la Grande--Bretagne (29%), la Norvège, la Suède, la Finlande et la France. Ces résultats ressortent de l’étude «Executive Committee 2023» réalisée par Russell Reynolds Associates, qui analyse les comités de direction des entreprises du SMI et des 28 entreprises de l’index SMIM au 1er janvier 2023. Plusieurs entreprises du SMI actives dans le secteur de la finance sont même particulièrement à la pointe en matière de proportion de femmes parmi leurs cadres. UBS figure en tête avec 42%, suivie de Partners Group (38%), du Credit Suisse (36%) et de Zurich et Richemont (33%).
Ce rapport montre que 25 des 48 entreprises cotées au SMI et au SMIM atteignent le seuil pour la représentation des sexes fixé à 20% au sein des directions. Neuf entreprises affichent une proportion de 30% de femmes et dix n’ont toujours aucune représente féminine dans leur direction. Le seuil de la représentation des sexes est fixé dans le droit suisse des sociétés anonymes depuis janvier 2021. Les entreprises seront tenues, dès 2026 (pour le conseil d’administration) et dès 2031 (direction) d’indiquer dans leur rapport de rémunération aux actionnaires les raisons qui expliquent que ce seuil n’est pas atteint.