Fondé en 1970 et actif dans les secteurs du dispositif médical, de l’industrie automobile et de la défense, le groupe Mora, déjà fort de 300 collaborateurs répartis entre la France, le Portugal et la Roumanie, souhaite accélérer sa croissance à travers cette nouvelle acquisition.

De son côté, l’entreprise Manuplast, qui emploie une quarantaine de salariés, a été fondée en 1978 et s’est spécialisée dans les produits à haute valeur ajoutée dans le domaine médical, la haute horlogerie et les industries de pointe. La société maîtrise l’ensemble du cycle de production, depuis la fabrication des moules jusqu’à l’injection de matières complexes, comme le PEEK, un thermoplastique qui reste stable à haute température et peut être utilisé pour renforcer des structures de fibre de carbone, mais aussi comme revêtement de pièces mécaniques non lubrifiées ou pour des prothèses chirurgicales, notamment cervicales. 

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Complémentarité des savoir-faire

«Ce qui nous intéresse, c’est la complémentarité de nos savoir-faire», indique Antoine Gervais, directeur général du groupe Mora. L’entreprise vaudoise, qui compte notamment parmi ses clients l’américain Boston Scientific, à qui elle fournit des éléments utilisés en chirurgie cardiaque, est davantage axée sur les petites à moyennes séries, alors que la société française se concentre sur les grands volumes. 

Tous les postes actuels de Manuplast sont conservés et la direction reste en place. Antoine Gervais assure la présidence de l’entreprise vaudoise et Flavia Schneider en demeure la directrice. Par ailleurs, un plan d’investissement progressif est prévu sur le site de Ballaigues. Il devrait se déployer dans les années à venir et concernera essentiellement les moyens de production, ainsi que la standardisation de certains processus.

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