«Le  centre de compétence technologique (TCC) permettra à Richemont de recruter les compétences clés nécessaires pour assurer l’évolution numérique, la science des données et le suivi technologique. Lisbonne est un centre réputé qui sera complémentaire à nos services et infrastructures informatiques existants en Suisse», mentionne la porte-parole du numéro 2 mondial du luxe. Pour rappel, Richemont détient aujourd’hui 28 marques dans la joaillerie, l’horlogerie et les accessoires, dont Cartier, Van Cleef&Arpels, Jaeger-LeCoultre, Baume & Mercier, Vacheron Constantin ou Piaget.

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Avec l’ouverture du TCC, le groupe va-t-il supprimer des emplois en Suisse ou déplacer une partie des collaborateurs? «Aucun employé de Richemont ne sera transféré de Suisse au Portugal. Nous prévoyons d'engager sur place plus de 350 profils techniques au cours des prochaines années. Le TCC de Lisbonne n'aura aucun impact sur les employés de Richemont en Suisse, ni sur les projets de Villars-sur-Glâne, Genève et Neuchâtel», assure la multinationale, évoquant une stratégie de croissance.

11 millions investis sur le site de Villars-sur-Glâne

Des propos qui semblent confirmer les récents investissements et engagements réalisés en Suisse. En effet, Richemont vient d’investir 11 millions de francs pour le site de Villars-sur-Glâne (FR) inauguré en 2023. Les cinq bâtiments construits ou réaménagés abritent une manufacture horlogère Cartier, le centre de logistique et de distribution internationale, ainsi qu’une importante activité administrative et informatique. En moins de deux ans, le site fribourgeois est passé de 1200 à 1400 collaborateurs. De son côté, Genève rassemble près de 2000 collaborateurs. Le groupe emploie 40 000 personnes dans le monde, pour un chiffre d’affaires de près de 20 milliards de francs pour son exercice 2022/2023

Quant à savoir si Richemont anticipe un assèchement du bassin de recrutement du côté de Fribourg, avec notamment l’arrivée de Rolex à Bulle, le géant du luxe botte en touche: «Nous nous concentrons sur le recrutement de talents dans le numérique, les données et la technologie. Cela n’a rien à voir avec Rolex qui prévoit d’ouvrir un site de production.»