La dernière édition de Swiss Ventures Capital Report a démontré que l’année 2024 a été particulièrement difficile pour l’écosystème des start-up suisses. Pour la première fois, tant les capitaux investis que le nombre de levées de fonds ont diminué.
En revanche, pour la deuxième année consécutive, les fondatrices de start-up ont battu un record en matière de levées de fonds. En 2024, 219,11 millions de francs ont été investis dans des jeunes pousses dirigées par des femmes, soit une augmentation de 22% par rapport à l’année précédente où 179,6 millions avaient été investis. La part de l’investissement total a atteint 9,3%, soit 2,4% de plus que l’année précédente.
Le nombre de tours de financement dans les start-up dirigées par des femmes est resté inchangé à 37 au niveau suisse, soit 10,4% des tours de financement dans le pays. Cinq levées de fonds se comptent en dizaines de millions. La biotech iOnctura, cofondée et dirigée par Catherine Pickering, a réalisé la plus grande levée de fonds parmi les start-up dirigées par des femmes avec 76,5 millions de francs.
La répartition sectorielle des levées de fonds au cours des cinq dernières années montre que les femmes sont particulièrement actives dans le secteur des sciences de la vie. Elles ont obtenu la plus grande part de financement dans le domaine des biotechnologies où elles ont réalisé 18,4% des levées de fonds. Viennent ensuite les technologies de la santé (15,3%) et les technologies médicales (12,1%). Depuis le début de cette année, la dynamique des femmes à la tête de start-up semble se confirmer avec 35 millions de dollars levés par vVardis, active dans le secteur dentaire.