Son jardin secret
Son break hebdomadaire «Je me réserve un jour par semaine, le samedi, pour m’adonner à la paresse la plus totale. Je flâne beaucoup, jardine un peu, lis jusqu’à en avoir la vue troublée, prends l’air ou le soleil. C’est un moment de silence qui me permet de me poser, de digérer la semaine, de réfléchir, d’imaginer la suite et, surtout, de laisser les idées surgir, loin du joyeux tumulte du quotidien.»
Sa fille
Léa «Ma fille vient de fêter ses 20 ans. Branchez-la sur la question de l’égalité entre les genres et les anecdotes vont pleuvoir. J’adore entendre ses histoires, miroir intrigant d’une certaine jeunesse, plus ouverte, plus métissée, plus fluide. Léa fait partie de cette génération de femmes décomplexées qui s’assument et n’ont aucune intention de se laisser faire. C’est drôlement rassurant.»
Sa prise de tête
Antònio Lobo Antunes «La décrépitude. L’effacement progressif de soi. La dépendance. Dans Pour celle qui est assise dans le noir à m’attendre, l’écrivain et psychiatre portugais nous prend à témoin de ces derniers moments de vie. Cette problématique me touche, m’interpelle, m’interroge. Sans notre mémoire, que reste-t-il de nous? J’aimerais entrer dans la tête de ma grand-mère, 96 ans, pour mieux comprendre.»
Son patron
Michael Wanner «Michael est la cinquième génération des Wanner. C’est lui qui porte le projet de watson au sein du groupe familial AZ Medien. Il incarne parfaitement cette nouvelle génération de patrons, détendu malgré l’ampleur de la tâche, à l’écoute, intuitif, et en même temps hyper-rigoureux, clair sur les objectifs
à atteindre. Un vrai plaisir de travailler avec lui.»
Son nouveau meilleur ami
L’appli Pons «Je le consulte dix fois par jour, le dictionnaire Pons. Travailler avec des collègues zurichois, ça veut aussi dire se remettre sérieusement à l’allemand. L’enseignement des langues tel que pratiqué dans la plupart de nos écoles n’est vraiment pas fait pour communiquer avec nos (presque) semblables…»
Son meilleur ennemi
CFF «J’entretiens un rapport d’amour-haine avec les CFF. L’abonnement général m’extirpe de l’enfer du bitume et de ces bouchons insupportables désormais généralisés à l’ensemble du territoire. En même temps, je ne peux pas m’empêcher de pester contre l’ex-régie fédérale incapable d’aménager des wagons équipés dans lesquels on peut vraiment bosser. Jamais bon, les monopoles.»