Le métier dont vous rêviez enfant?
Ecrivain ou médecin. Je me rends compte que ce sont deux manières de soigner les gens. Aujourd’hui, je leur conte des histoires, ce n’est finalement pas si loin.
Quelle est votre idée du bonheur?
Vivre sans répit. J’ai une conscience du temps qui passe disproportionnée, alors je cours pour ne pas en rater une miette. Le bonheur est actif, surprenant, accompagné d’un verre de rouge et d’un repas fin. Le bonheur fait rêver.
Votre juron favori?
Tonnerre de Brest. Bachibouzouk. Enfin, j’aimerais bien, mais je suis plutôt classique dans les jurons utilisés. Je prône le simple, direct et percutant. La langue française est si riche qu’elle a presque un mot pour chaque chose. Il n’est pas important de jurer poliment, mais essentiel de jurer correctement. Appelons un chat un chat et un salopard un salopard.
Trois invités, réels ou fictifs, pour un dîner idéal?
Walt Disney, Antoine de Saint-Exupéry et Tennessee Williams. Mickey, le Petit Prince et Brick.
Un talent caché?
Peut-être celui de l’écriture. J’adore écrire. Je suis atteint de bovarysme aigu. Je pense que les romans sont bien plus passionnants que la vie réelle. Alors je vis par les histoires que j’invente et j’apprends les vies défendues par la lecture ou par le jeu de rôle que je pratique intensément.
L’accessoire mode ou le vêtement que vous adorez porter?
Le jean Levi’s. En fait, après avoir passé plus de quinze ans à porter l’uniforme, je veux juste m’habiller pour me sentir à l’aise et en accord avec ce que je fais.
Votre mets et votre vin favoris?
Les pâtes sous toutes leurs formes, avec une préférence pour celles aglio, olio e peperoncino accompagnées d’un primitivo.
Votre principal trait de caractère?
La créativité. Penser l’impensable.
Votre plus grande peur?
Celle d’avoir des regrets.
Votre plus grande réussite?
Peut-être moi, sans prétention. Mais la chance ne m’a pas vraiment accompagné au début, j’ai dû me construire seul; le risque était grand de passer à côté de tout, mais surtout de l’essentiel. Je crois que ma construction personnelle a été difficile, mais réussie en fin de compte.
Un homme ou une femme pour illustrer un nouveau billet de banque?
Farinet, j’aime les paradoxes. Ou alors Picsou. Ou Christian Constantin?
Votre meilleur souvenir de vacances?
Peut-être l’été 1998, lorsque j’ai eu la chance d’être responsable du tournage d’un film aux Etats-Unis dans le cadre du Marlboro Project. Cet événement a clairement marqué ma vie.
Quel a été le dernier achat dans lequel vous avez dépensé sans compter?
Ma nouvelle Indian Pursuit.
La plus grande découverte de ces cent dernières années?
L’île des Gauchers.
Votre moyen de transport de prédilection?
Ma moto, l’Indian Pursuit.
Votre dernier engagement politique?
J’ai eu l’honneur de présider le Conseil général d’Ayent.
L’artiste qui vous touche ou vous inspire?
Aliose, sans hésitation, pour le côté touchant, Orelsan pour l’inspiration.
Votre série ou votre film préféré?
Les films Inception et The Game. Deux immenses réalisateurs et des scénaristes hors du commun.
Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire?
Tu ne nous écrirais pas un scénario pour piéger papa comme tu le faisais à Henigma?