Le métier dont vous rêviez enfant?

J’aurais voulu être architecte. Construire, développer et réaliser des projets, je crois que ça m’a toujours attiré. C’est ce que je fais aujourd’hui, mais dans un autre domaine.

Quelle est votre idée du bonheur?

C’est un élément de quelque chose de plus large qui pourrait être le bien-être, la plénitude, l’acceptation de soi. Le bonheur, je m’efforce de le poursuivre au quotidien, avec des petites choses, une rencontre, un échange, une attention… sans que cela devienne toutefois une obsession.

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Votre juron favori?

Putain! Une mauvaise habitude… Mes enfants et ma femme me reprennent avec passablement d’agacement.

Un talent caché?

Le DJing. Par des rencontres à l’adolescence, je me suis retrouvé actif sur la scène rock lausannoise à la fin du siècle passé. Abraxas, Dolce Vita, For Noise Festival, Metropop… c’est ce qui m’a donné la passion de l’événementiel et mes premières expériences dans ce domaine.

Un concert du For Noise Festival, à Pully.

Votre mets et votre vin favoris?

J’ai un faible pour la nourriture japonaise, que j’essaie de cuisiner moi-même. Il y a une diversité incroyable et c’est à chaque fois une belle découverte. Côté vin, ça sera du bordeaux, vignoble auquel mon papa m’a initié et converti.

Votre principal trait de caractère?

Entêté. L’air de rien, je ne lâche pas facilement le morceau… Ça peut parfois prendre du temps, mais je crois être assez têtu pour arriver à mes fins.

Votre meilleur souvenir de vacances?

Un grand voyage de six mois en Amérique du Sud que nous avons fait avec ma femme, avant l’arrivée des enfants. On a pu prendre le temps pour découvrir les cultures, les gens, des sites exceptionnels… Sans planning, juste un billet d’avion de retour six mois après notre arrivée. A refaire.

L’accessoire mode ou le vêtement que vous adorez porter?

Les chaussures, de préférence des sneakers, notamment les Nike Air Max. C’est mon petit péché mignon et je dois avouer en avoir un certain nombre.

Une passion pour les sneakers, notamment des Nike Air Max.

Quel a été le dernier achat dans lequel vous avez dépensé sans compter?

Une paire de skis de télémark, en prévision d’un périple au Japon pour y goûter aux plus belles neiges du monde.

Votre plus grande peur?

Me noyer. J’ai une peur panique de l’eau, au grand dam de ma femme qui est plutôt du genre «poisson».

Votre plus grande réussite?

Mon couple et ma famille. C’est une réussite collective à laquelle je participe du mieux que je peux.

La plus grande découverte de ces cent dernières années?

Ça pourrait bien être internet, qui a bouleversé le fonctionnement de nos sociétés. Je n’arrive même plus à me rappeler comment c’était «avant»…

Un homme ou une femme pour illustrer un nouveau billet de banque?

Stephan Eicher. Un concentré de notre culture suisse, de sa diversité, de son ouverture au monde tout en gardant son attachement aux traditions.

Le chanteur Stephan Eicher. 

© Dominic Nahr / MAPS

L’artiste qui vous touche ou vous inspire?

Josh Homme. Je suis complètement fan de tous ses projets. Sa voix et son sens de la mélodie me donnent la chair de poule à chaque fois que je l’écoute.

Votre série ou votre film préféré?

C’est arrivé près de chez vous avec Benoît Poelvoorde. A prendre avec le recul nécessaire, c’est un chef-d’œuvre. A l’époque du tout politiquement correct que nous vivons actuellement, pas sûr que ce film pourrait voir le jour.

Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire?

Ne t’inquiète pas, je prends soin de tes proches et de tes amis restés sur Terre.