Le métier dont vous rêviez enfant?
Je rêvais d’être sauveteuse en montagne, un métier d’action. Je m’imaginais dans des hélicoptères. Mais, à la fin des études obligatoires, je me suis tournée assez naturellement vers un apprentissage de caviste. J’ai réalisé que j’ai toujours aimé ce métier, dans lequel je baigne depuis l’enfance.
Quelle est votre idée du bonheur?
Le bonheur, c’est être assise avec Margaret, mon épouse, dans mes bras, avec un verre de pinot noir à la main et la vue du Léman et du Mont-Blanc devant nous.
Votre juron favori?
Fuck!
Un talent caché?
Je fais super bien le bruit du canard énervé (rires).
Trois invités, réels ou fictifs, pour un dîner idéal?
Ariane Dayer, Chantal Baer et Robin Williams. J’admire beaucoup la rédactrice en chef du Matin Dimanche et je lis toujours avec intérêt ses éditoriaux. J’ai rencontré récemment Chantal Baer, qui est la présidente de la commission de la marque Vaud +, dont je fais partie. J’apprécie sa manière d’être et sa convivialité. Enfin, l’acteur Robin Williams, dont les films m’ont toujours beaucoup touchée.
L’acteur américain Robin Williams décédé en 2014.
L’accessoire mode ou le vêtement que vous adorez porter?
Mon veston en jeans léger, oversize, de couleur blanche avec motif, de la marque Monki.
Votre mets et votre vin favoris?
Mon mets favori, c’est le menu végétarien du Nandanam, un restaurant indien de Lausanne. Mon vin préféré, c’est celui qui me parle quand je le bois. Mais de préférence un chasselas ou un pinot noir qui révèle un lieu, un terroir.
Votre plus grande peur?
La perte d’un ou d’une proche.
Votre meilleur souvenir de vacances?
Un road trip sur la côte Ouest des Etats-Unis avec mes deux sœurs en 2012. Après plusieurs mois de stage là-bas, parcourir ce pays avec mes deux sœurs, dont j’ai toujours été très proche, a été incroyable. Nous avons pu vivre des aventures rocambolesques, comme dormir dans des motels glauques, s’amuser à Las Vegas ou être bloquées dans une tempête de neige.
Votre dernière fête trop arrosée?
Le vernissage, à Morges, du roman graphique Ce sera pour la prochaine fois illustré par Kalina Anguelova et écrit par Cléa Favre, qui traite d’un sujet tabou, les fausses couches.
Le romand graphique "Ce sera pour la prochaine fois".
Quel a été le dernier achat dans lequel vous avez dépensé sans compter?
Mon mariage, qui a eu lieu ce mois d’août.
Un homme ou une femme pour illustrer un nouveau billet de banque?
Je ne sais qui, mais une femme!
La plus grande découverte de ces cent dernières années?
La vie et les découvertes sur le sol. C’est passionnant tout ce que la recherche agronomique nous permet de découvrir ces dernières années sur la terre, un univers en soi, vivant, avec lequel nous cherchons, autant que possible, à vivre en symbiose. Le Domaine Henri Cruchon cultive ses vignes en biodynamie, que mon père et mon oncle ont introduite en 1999. Avec Marie-Thérèse Chappaz et Raymond Paccot, ils ont été de véritables précurseurs en Suisse.
Votre moyen de transport de prédilection?
Le vélo électrique. Je n’en ai pas encore, mais je rêve de m’en acheter un.
L’artiste qui vous touche ou vous inspire?
Il y a beaucoup de gens qui m’inspirent et me touchent, mais ce ne sont pas forcément des personnes ou des artistes connues.
Votre série ou votre film préféré?
Actuellement, je suis complètement accro à la série The Morning Show. S’il fallait citer un film, je dirais Will Hunting.
Les personnages de la série "The Morning Show".
Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire?
«Alors, on y retourne?»