Le métier dont vous rêviez enfant?
Il y en a eu plusieurs, mais le premier, c’était footballeur. Plus tard, j’ai voulu devenir statisticien parce que je vouais une véritable passion aux mathématiques.
Quelle est votre idée du bonheur?
Pour moi, c’est d’être entouré d’une famille aimante.
Un talent caché?
J’ai longtemps eu un talent pour le tennis de table, mais il a disparu avec l’âge et le manque d’entraînement.
Trois invités, réels ou fictifs, pour un dîner idéal?
Difficile de se limiter à trois invités. Je trouverais sympa d’organiser un petit dîner avec Roger Federer. Il incarne la beauté du sport, le perfectionnisme dans les gestes et l’élégance. A ma table, j’inviterais également le couple Obama.
L’accessoire mode ou le vêtement que vous adorez porter?
J’apprécie les chaussures de la marque Crockett & Jones. Cousues à la main, elles sont très confortables et belles.
Votre mets et votre vin favoris?
Un bon plat de rigatonis avec une belle sauce tomate. C’est le repas de mon enfance, le dimanche chez mes parents. Pour le vin blanc, un Château Smith Haut Lafitte et, pour le rouge, un Valpolicella de Quintarelli, qui s’accorde merveilleusement bien avec un plat de viande.
Votre principal trait de caractère?
J’ai interrogé mon épouse à ce propos et elle m’a répondu que je suis persévérant.
Votre meilleur souvenir de vacances?
En 2003, j’ai voyagé durant un mois à Cuba avec celle qui est mon épouse aujourd’hui.
Votre plus grande peur?
Le temps qui passe, parce que j’ai des enfants en bas âge. Je veux avoir le temps de leur transmettre mes valeurs et les guider dans l’apprentissage de la vie.
Votre plus grande réussite?
La famille, toujours. Ma carrière, aussi, car elle s’est finalement développée assez naturellement. Sans être un grand sportif, j’ai toujours aimé les sports de balle et je suis devenu champion suisse universitaire de tennis de table par équipe. C’était le jour de mes 25 ans et c’était un joli cadeau.
Quel a été le dernier achat dans lequel vous avez dépensé sans compter?
Ma maison, mais c’est plutôt un investissement en soi. Il y a quand même des pièces où je me suis fait… un peu trop plaisir.
Un homme ou une femme pour illustrer un nouveau billet de banque?
Roger Federer, parce qu’il a beaucoup donné à notre pays.
La plus grande découverte de ces cent dernières années?
Internet, ça connecte les peuples et, pour moi, c’est une grande découverte, même s’il y a aussi le revers de la médaille.
Votre moyen de transport de prédilection?
En général, je me déplace en voiture, mais pour les courtes distances, j’utilise mon vélo électrique. En revanche, pour les longs trajets, je privilégie toujours le train.
Votre dernier engagement politique?
Je m’engage pour les associations liées à mon secteur professionnel.
Votre dernière fête trop arrosée?
Je suis assez sage quand je bois du vin. Toutefois, il y a quatre ans, je me souviens que le plafond bougeait beaucoup lors d’un séjour avec des amis dans les Côtes du Rhône…
L’artiste qui vous touche ou vous inspire?
Il y a quelques semaines, j’ai assisté au concert de Sting à la Vaudoise Aréna. A plus de 70 ans, il a une voix extraordinaire et c’est un musicien hors pair avec une belle humilité.
Votre série ou votre film préféré?
La vita è bella de Roberto Benigni. C’est un film poignant sur un thème terrifiant.
Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire?
Soyez le bienvenu au paradis! Allez retrouver vos proches!