Ses débuts
Un montre pour les plongeurs d’élite
En 1953, Blancpain développe à la demande de l’armée française une montre de plongée mécanique pour les nageurs de combat. C’est le CEO de l’époque, Jean-Jacques Fiechter, un plongeur passionné, qui prend la direction des opérations. Parmi les caractéristiques de la montre, la lunette qui permet d’afficher le temps passé sous l’eau. Au fil du temps, elle devient une montre de plongée très appréciée, portée entre autres par Jacques-Yves Cousteau dans son film Le monde du silence. Elle a également été utilisée par l’unité de plongée d’élite des Navy Seals, ainsi que par les marines allemande et israélienne.
Ses modèles récents
Bathyscaphe Chronographe Flyback
En 2014, le chronographe Flyback a été introduit dans la ligne Fifty Fathoms Bathyscaphe. Actuellement, deux nouveaux modèles sont disponibles, tous deux équipés du calibre F385, qui atteint 36 000 oscillations par heure. L’un des modèles en or rose est doté d’un cadran bleu, le second, en titane, dispose d’un cadran anthracite. Les chronographes sont appelés Flyback car on peut remettre le chrono à zéro et le redémarrer sans l’arrêter au préalable.
Son nom
Un exploit époustouflant
Le nom Fifty Fathoms provient de la mesure de longueur nautique de la brasse, 50 brasses correspondant à 91,5 mètres. C’est jusqu’à cette profondeur que la montre pouvait être utilisée en 1953, une valeur époustouflante à l’époque.
Sa deuxième renaissance
La prise de conscience de Marc Hayek
C’est à Marc Hayek, également plongeur passionné, que revient le mérite d’avoir ressuscité la Fifty Fathoms en 2003. A l’époque, tout le monde ne parlait que de la Chine et la Fifty Fathoms n’était pas un produit qui correspondait vraiment au goût chinois du moment. «Mais j’étais convaincu que Blancpain en avait besoin et je m’en suis tenu à mon idée», a expliqué le CEO.
Ses engagements
La protection des océans
Lors du lancement de la première Fifty Fathoms moderne, Blancpain a également présenté un projet de recherche pour la protection des océans, le Whale Shark Project. Depuis, la marque s’engage sur ce thème, notamment avec le soutien du plongeur, photographe et biologiste sous-marin français Laurent Ballesta.
Sa première renaissance
Le chef-d’œuvre de Jean-Claude Biver
Il semblait à l’époque que la dernière heure avait sonné pour l’industrie mécanique suisse. Pourtant, Jean-Claude Biver rachète en 1981, avec Jacques Piguet et pour une somme modique, la marque Blancpain, restée inactive durant vingt-cinq ans. Il mise sur les complications mécaniques. Au début des années 1990, les deux hommes revendent Blancpain à Swatch Group pour 60 millions de francs.