Le métier dont vous rêviez enfant?
J’aimais bien tout ce qui avait trait à la danse. A 6 ans, c’était donc Schtroumpfette danseuse. Plus tard, à l’adolescence, c’était LA grande question qui produisait beaucoup d’angoisse. Je me souviens de nuits à essayer d’imaginer à quoi ma vie pourrait bien ressembler une fois adulte. Finalement, le journalisme est venu à moi par hasard. Soulagement: j’avais trouvé ma voie. D’une passion, j’en ai fait mon métier.
Quelle est votre idée du bonheur?
Une grande tablée avec mes proches l’été dans un joli coin de Méditerranée. Rien que d’y penser…
Votre juron préféré?
Joker. J’en dis beaucoup trop. Je ne vais pas en rajouter un!
L’accessoire de mode ou le vêtement que vous adorez porter?
Les vêtements ne sont pas une passion du tout. J’ai horreur de faire les magasins. Alors je rends ici un hommage appuyé aux équipes de la RTS qui sont parvenues à m’habiller pour l’antenne. Et en plus j’y ai pris du plaisir: un petit miracle!
Votre mets et votre vin favoris?
Après treize années passées à Paris, je m’incline: les Français ont un talent fou. Plus que les mets ou les vins, c’est l’art de la table qui est vraiment formidable, je trouve. On déguste, on savoure, on refait le monde pendant des heures.
Votre principal trait de caractère?
La curiosité me définit bien, je crois. C’est pour moi la première qualité que doit avoir un journaliste. Le reste, c’est du travail et de la technique. Et penser contre soi-même!
Votre plus grande peur?
Perdre mes proches.
Votre plus grande réussite?
Mon parcours. Je me suis fait un grand cadeau en partant travailler pour une chaîne franco-marocaine en 2007 à Tanger. Ça a été une expérience fondatrice, j’y ai déployé mes ailes, tant sur le plan professionnel que personnel. Cela m’a ensuite emmenée en France, notamment à TV5 Monde, où je présentais une tranche d’information d’une heure jusqu’à cet été encore. Et me voici maintenant de retour en Suisse, riche de toutes ces expériences.
L’artiste qui vous touche ou vous inspire?
Il y en a tellement qui m’émeuvent... Récemment, La chanson d’Hélène (chantée par Romy Schneider et Michel Piccoli dans le film Les choses de la vie de Claude Sautet, ndlr) m’a tiré une larme à 7 heures du matin! Chez les Suisses, j’ai une grande admiration pour Giacometti et Félix Vallotton.
Vos vacances idéales?
Voir plus haut. Les vacances, c’est le bonheur. Je travaille pour vivre, et non l’inverse, même si j’adore profondément mon métier.
Quel a été le dernier achat pour lequel vous avez dépensé sans compter?
Un abonnement général. Je suis une pendulaire qui passe beaucoup de temps dans le train.
La plus grande découverte de ces cent dernières années?
La grande découverte la plus récente, selon moi, c’est l’internet. Quel bouleversement! Et sinon: le lave-linge. Quel gain de temps!
Votre moyen de transport de prédilection?
Le train. L’un de mes plus beaux voyages, sans aucun doute, c’est Saint-Pétersbourg-Oulan Bator-Pékin avec le Transsibérien.
Votre dernière fête trop arrosée?
En tout début d’année pour l’anniversaire d’une amie. On a beaucoup ri et dansé. Il n’y en aura plus de sitôt. Produire et présenter le 12h45 cinq jours par semaine requiert une hygiène de vie rigoureuse.
Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire?
J’existe.