Le métier dont vous rêviez enfant?
Je rêvais de devenir joueur de ping-pong professionnel. J’ai même atteint le niveau semi-professionnel avant d’entamer ma carrière d’universitaire et d’entrepreneur.
Quelle est votre idée du bonheur?
Pour moi, le bonheur signifie avant tout entretenir de bonnes relations humaines. Il existe un lien de causalité entre la richesse des relations et le niveau de résilience – sujet sur lequel j’ai d’ailleurs écrit un livre. Les personnes qui savent faire preuve de résilience face aux aléas sont souvent celles qui disposent d’un socle solide de relations sociales.
Votre juron préféré?
Ayant passé plus de vingt ans en Italie et bien que ma langue maternelle soit l’allemand, il n’est pas surprenant que lorsque l’envie me prend de jurer, je le fasse en italien (rires)… A l’instar des Inuits qui ont une multitude de mots pour désigner la neige, les Italiens disposent d’un grand vocabulaire de jurons, qui varient selon les régions. Personnellement, j’oscille entre le milanais et le sicilien!
Trois invités, réels ou fictifs, pour un dîner idéal?
Mes deux filles, Chiara et Anna Maria, ainsi que ma femme, Vita. Avec mon emploi du temps très chargé, je chéris chaque instant passé en famille.
Votre mets et votre vin favoris?
Je raffole des fruits de mer. Et mon vin préféré est un vin rouge italien fort et corsé, comme un barolo ou un amarone.
Votre principal trait de caractère?
Je suis avant tout une personne pragmatique et stratège, mais j’accorde aussi beaucoup d’importance à l’humour. Personnellement, j’essaie d’incorporer des touches d’humour dans ma façon de travailler et d’interagir avec autrui. Mais évidemment toujours avec bienveillance.
Votre plus grande réussite?
Je suis fier d’avoir été un des premiers professeurs étrangers à avoir gravi les échelons au sein de la prestigieuse Université Bocconi, à Milan. J’ai débuté en occupant le poste de giovane straniero («jeune étranger»), puis je suis devenu professeur adjoint et, enfin, professeur titulaire de stratégie d’entreprise et doyen de l’innovation.
Quel a été le dernier achat pour lequel vous avez dépensé sans compter?
Une voiture électrique ainsi que beaucoup de nouveaux costumes pour respecter le code vestimentaire en vigueur à l’EHL.
Un homme ou une femme pour illustrer un nouveau billet de banque?
En tant que Suisse et fervent amateur de tennis, bien sûr Roger Federer. Mais, à vrai dire, j’espère qu’à l’avenir nous n’aurons plus besoin de billets de banque, le paiement numérique permettant des transactions moins onéreuses et plus de rigueur fiscale.
La plus grande découverte de ces cent dernières années?
Internet.
Votre moyen de transport de prédilection?
Le train.
Votre dernière fête trop arrosée?
L’anniversaire de ma femme en décembre dernier. Je ne peux pas dire que c’était particulièrement arrosé, mais c’était très joyeux.
L’artiste qui vous touche ou vous inspire?
Je trouve l’œuvre de Vincent Van Gogh très inspirante, surtout quand on comprend la souffrance et les tourments de sa vie à travers sa peinture.
Votre série ou votre film préféré?
Côté cinéma, je suis plutôt un amateur de films du type Gladiator ou Braveheart. Récemment, j’ai beaucoup aimé The Menu. Quant aux séries télévisées, je suis un grand fan de la version américaine de House of Cards.
Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire?
C’était une erreur administrative, tu peux y retourner.