Le métier dont vous rêviez enfant?
Je voulais être grutier. J’avais la passion pour les chantiers et les grues. A chaque fois que j’en voyais, je demandais à mes parents de m’emmener les voir de près.
Quelle est votre idée du bonheur?
Un sentiment de bien-être à la fois intérieur et extérieur. La chance d’être en bonne santé et d’avoir un entourage bienveillant.
Votre juron préféré?
Quand je suis vraiment énervé, j’ai tendance à jurer en italien. Cela vient de ma deuxième origine. Même si je ne suis pas complètement bilingue, certains jurons me viennent d’abord en italien… mais c’est préférable que je ne les dise pas.
Trois invités, réels ou fictifs, pour un dîner idéal?
Jean Reno parce que j’adore cet acteur. Madonna pour sa personnalité et sa carrière extraordinaire. Et les deux Vincent parce qu’ils me font toujours rire.
Raphaël Conz admire Madonna pour sa carrière extraordinaire.
Votre mets et votre vin favoris?
J’espère que les producteurs et vignerons vaudois me pardonneront mais pour la gastronomie, un bon plat de pâtes faites maison avec un verre d’Amarone, la région d’où vient mon père, et je suis aux anges.
Votre principal trait de caractère?
Jovial et persuasif. Je suis plutôt de nature sociable et enjouée. Mais quand je tiens mon os, je ne le lâche pas.
Votre plus grande peur?
La maladie. Pour l’avoir côtoyée de près avec une personne très proche de mon entourage, je ne souhaite ni à moi-même ni à personne d’autre d’être atteint d’une grave maladie.
Votre plus grande réussite?
Certainement ma carrière professionnelle, non pas tant par l’obsession d’atteindre le sommet de la hiérarchie que par la passion qui m’anime depuis plus de vingt ans que je suis actif dans ce domaine si captivant qu’est la promotion économique.
Quel a été le dernier achat pour lequel vous avez dépensé sans compter?
Assurément mon vélo électrique, de la marque suisse Flyer. J’ai opté pour l’électrique pour renouer avec la pratique du vélo, m’évader plus loin et plus souvent sans le souci de la topographie des routes. Mais je constate qu’il y a encore une marge de progression.
Un vélo électrique pour renouer avec le vélo.
Un homme ou une femme pour illustrer un nouveau billet de banque?
Barack Obama, personnage politique brillant et inspirant qui a marqué ses années de présidence. En Suisse, Adolf Ogi, car il est simplement «formidable».
La plus grande découverte de ces cent dernières années?
Je dirais internet. Comment imaginer un monde sans internet aujourd’hui? Même si nous sommes trop dépendants de cette innovation, elle est à l’origine d’une révolution culturelle, sociétale et économique majeure et elle est présente à tous les niveaux dans notre vie quotidienne.
Votre dernière fête trop arrosée?
Les 50 ans de deux amis qui étaient les premiers de mon entourage à entrer dans le club des quinquagénaires.
L’artiste qui vous touche ou vous inspire?
Gaudi, car c’est un architecte unique, qui a introduit le modernisme, même si c’est difficile de qualifier son art. Je suis très impressionné par son œuvre de la Sagrada Família. Dire que sa construction a commencé en 1882 et qu’elle n’est toujours pas finie!
Votre série ou votre film préféré?
Comme série, Twin Peaks, car je suis fan de David Lynch et cette série a marqué mon adolescence. Comme film, c’est difficile, il y en a tellement que j’aime. Je dirais que celui que j’ai le plus regardé est Seven. Le scénario de la fin est un chef-d’œuvre et je l’ai vu des dizaines de fois.
Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire?
Que le paradis peut attendre et qu’il préfère me garder encore un peu sur terre.
Raphaël Conz admire Barack Obama, «brillant et inspirant».