Le métier dont vous rêviez enfant?
Un métier d’art ou créatrice de mode.
Quelle est votre idée du bonheur?
Découvrir de nouveaux horizons, voyages réels ou fictionnels.
Votre juron préféré?
En bonne fribourgeoise, «tcheu» est un gros mot qui revient facilement.
Trois invités, réels ou fictifs, pour un dîner idéal?
Eleanor Roosevelt, Gandhi et le chanteur Jim Morrison.
L’accessoire de mode ou le vêtement que vous adorez porter?
Des sandales K.Jacques (marque artisanale française), symboles des beaux jours, réparables aussi, donc durables.
Laetitia Bochud est une fan des sandales K. Jacques.
Votre mets et votre vin favoris?
L’un des vins du Domaine Grand’Cour de Jean-Pierre Pellegrin, vigneron genevois que j’apprécie depuis plus de vingt ans, accompagné d’une bonne chasse, dessert aux coings et/ou marrons inclus.
Votre principal trait de caractère?
Détermination, optimisme et soif d’apprendre.
Votre plus grande peur?
Perdre ma fille et la raison.
Votre plus grande réussite?
Professionnellement, mon aventure, riche et stimulante, avec Virtual Switzerland, l’association que je dirige et qui fêtera ses 7 ans bientôt. Sa mission: acculturer aux révolutions numériques en cours et à venir, par exemple les métavers, et structurer un nouveau secteur en forte croissance mais encore peu connu et reconnu, ainsi que soutenir et promouvoir des projets et porter des initiatives. Le côté réel de mon activité liée au virtuel est ponctué de rencontres formidables et d’œuvres inspirantes.
Quelles sont pour vous les vacances idéales?
Une certaine vision du beau et du bon. Mon travail me donne parfois de belles surprises: Ouzbékistan, Grèce et, en septembre, la Corée du Sud pour une délégation avec l’ambassade de Suisse. Idéalement, je joindrais plus souvent l’utile à l’agréable.
Quel a été le dernier achat pour lequel vous avez dépensé sans compter?
Pour assister aux conférences et festivals, même si j’y participe activement ou y suis invitée, je contribue souvent aux frais y relatifs, car les financements manquent encore cruellement dans mon domaine d’activité. Sinon, pur plaisir: une agape à la Pinte des Mossettes.
La plus grande découverte de ces cent dernières années?
La pilule contraceptive et le microprocesseur.
Votre moyen de transport de prédilection?
J’adore les voyages style Belle Epoque, comme une croisière sur un bateau de la CGN ou en train, avec le MOB.
Laetitia Bochud aime voyager avec le MOB.
Votre dernière fête trop arrosée?
La Notte Svizzera durant le Locarno Film Festival. Trop de prosecco après une projection poignante, celle du film lauréat de la Palme d’or à Cannes, Anatomie d’une chute de Justine Triet.
Un homme ou une femme pour illustrer un nouveau billet de banque?
Jean Tinguely, Corinna Bille, Pipilotti Rist ou encore Johanna Spyri.
L’artiste qui vous touche ou vous inspire?
Les photographes Sophie Calle pour les récits intimes révélés, Bernd et Hilla Becher pour l’esthétique industrielle dévoilée, ainsi que de nombreux artistes XR qui utilisent au mieux le potentiel narratif des technologies immersives. Je pense à Noire – La vie méconnue de Claudette Colvin, une installation en réalité augmentée qui fusionne arts numériques et spectacle vivant.
Votre série ou votre film préféré?
Twin Peaks, Mad Men, Succession, ainsi que tous les films d’Agnès Varda.
Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire?
Que j’ai partagé et suscité de la joie autour de moi!