Son credo: La petite sœur de Rolex
Hans Wilsdorf (1881-1960) est le fondateur bien connu de Rolex. Mais il est aussi le père de sa marque sœur, Tudor. Dès le départ, son objectif était clair: «J’ai réfléchi pendant plusieurs années à la fabrication d’une montre-bracelet qui pourrait être vendue par nos revendeurs à un prix inférieur à celui de Rolex, mais qui serait tout aussi fiable, notait le visionnaire. J’ai donc créé une société spécialement dédiée à la production et à la commercialisation d’un tel objet. Elle s’appelle Montres Tudor.»
Sa manufacture: Ses propres calibres
Le bâtiment, entièrement rouge, la couleur de Tudor, a été achevé en 2021 après trois ans de travaux, sur quatre étages et 5500 mètres carrés. C’est là, au Locle (NE), que sont assemblées toutes les montres Tudor. Spatialement et visuellement, le bâtiment Tudor est relié à la manufacture voisine Kenissi, où sont fabriqués les mouvements pour Tudor, mais aussi les calibres pour des marques tierces comme Breitling, Norqain ou Fortis. Avec Kenissi et son réseau de filiales, Tudor maîtrise désormais la fabrication de tous les composants stratégiques.
Sa caractéristique: Les aiguilles Snowflake
Lancée en 2012, la Black Bay est rapidement devenue un best-seller avec sa lunette de couleur bordeaux qui attire le regard. En 2016, la montre a été dotée d’un calibre de manufacture et la marque en est actuellement à sa troisième génération. Elle se distingue par l’aiguille Snowflake (flocon de neige) créée en 1969 pour le modèle Oyster Prince et typique de toutes les montres de plongée Tudor. Le modèle actuel dispose d’un diamètre de 41 millimètres et des proportions originales de Black Bay.
Ses déclinaisons: Un deuxième fuseau horaire
Il existe différents modèles dérivés de la Black Bay, par exemple la Black Bay Bronze dans un boîtier en bronze. Ou la Black Bay Pro, un petit plus technique pour les personnes qui voyagent souvent. La montre, avec un boîtier de 39 millimètres, offre une fonction GMT, permettant ainsi à son propriétaire de régler l’heure locale tout en gardant un œil sur l’heure d’un second fuseau horaire.
Sa qualité: Des tests rigoureux
Les deux mots décisifs sont inscrits sur le cadran: «Master Chronometer». Le mouvement a d’abord été homologué par le Contrôle officiel suisse des chronomètres (COSC). La montre a ensuite également été certifiée par l’Institut fédéral de métrologie (METAS). Les tests du METAS sont particulièrement sévères, la montre doit par exemple résister sans dommage à un champ magnétique extrême de 15 000 gauss.
Son ambassadeur: David Beckham
Il a été l’un des footballeurs les plus populaires et célèbres du monde, mais aussi entrepreneur, philanthrope et mannequin. Tudor a estimé qu’il correspondait parfaitement à son message «Born to dare» (né pour oser). Et c’est ainsi que David Beckham est devenu l’ambassadeur de la marque. Le Britannique se décrit comme un passionné d’horlogerie et il rend parfois visite à la manufacture locloise.