Si vous ne faisiez pas ce métier aujourd’hui, que seriez-vous?

J’aurais volontiers exercé un métier des arts appliqués, en reprenant une société de réalisation publicitaire ou en étant graphiste indépendant. Diriger une société d’édition m’aurait aussi séduit.

Les valeurs qui vous sont essentielles?

L’innovation et l’esprit entrepreneurial me font vibrer. Le développement durable, indispensable pour notre avenir. Un management bienveillant et humaniste dont je suis convaincu. L’orientation client et l’agilité, fruits de mon expérience dans le monde de la restauration.

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Le premier argent que vous avez gagné?

Adolescents, avec mon frère, on avait monté une activité de tonte des gazons de nos voisins. Chacun avait ses clients, on se suppléait en cas d’absence, ça marchait franchement pas mal.

Un seul objet sur une île déserte, lequel?

Un bloc de papier et un crayon. Partant de là, on peut construire un univers.

Trois invités, réels ou fictifs, pour un dîner idéal?

La planète, le climat et l’humanité. Ce serait intéressant de nouer un dialogue constructif pour résoudre la crise climatique actuelle et garantir notre pérennité.

Votre plus grand regret?

Je regrette de ne pas m’être davantage intéressé aux langues durant mon adolescence. Mes aptitudes en anglais et en allemand sont certes fonctionnelles, mais une vraie maîtrise aurait constitué un atout précieux.

Les apps indispensables sur votre smartphone?

WhatsApp pour le contact étroit qu’il me permet avec mes proches. Et Spotify, l’encyclopédie de la musique qui s’adapte à tous mes besoins et mes humeurs.

L’artiste dont vous aimeriez acheter une œuvre si vous en aviez les moyens?

Alfons Mucha. D’abord, j’aime l’esthétique de l’Art nouveau, ensuite parce que je trouve intéressant qu’il ait aussi produit des affiches publicitaires. Ou alors les linogravures de Félix Vallotton, impressionnantes de finesse malgré les contraintes de cette technique.

Le meilleur livre que vous avez lu ces derniers temps?

L’ouvrage n’est pas récent mais j’ai découvert Le pape des escargots d’Henri Vincenot. J’ai adoré et je le recommande chaudement.

Qu’est-ce qui vous fait peur dans le monde actuel?

La polarisation et son désintérêt crasse d’écouter et d’essayer de comprendre le point de vue de l’autre, quel qu’il soit.

Qu’est-ce qui peut vous faire sortir de vos gonds?

Professionnellement, lorsque l’intérêt du client ne passe pas en priorité.

Le dernier achat pour lequel vous avez dépensé sans compter?

Un kayak de randonnée.

Un homme ou une femme pour illustrer un nouveau billet de banque?

Une paysanne de haute montagne. Force de caractère, courage, abnégation, persévérance, respect de la nature. Ça illustre bien nos valeurs nationales et les femmes ont été moins mises à l’honneur que les hommes sur nos billets.

Votre dernière fête trop arrosée?

Une magnifique dégustation avec un maître brasseur. Une virée à discuter brassage, houblons, températures de fermentation, recettes, astuces, contraintes, marchés, etc. Un moment rare pour le grand amateur de bière que je suis depuis mon adolescence.

La plus grande découverte de ces cent dernières années?

Internet: tout le savoir dans la poche.

Si Dieu existe, après votre mort, j’aimerais l’entendre me dire...

C’était intéressant cette idée de dialogue entre la planète, le climat et l’humanité. Qu’est-ce que ça a donné pour finir?