Si vous ne faisiez pas ce métier aujourd’hui, que seriez-vous?

Quand j’étais petit, je rêvais d’être le directeur du centre commercial de Balexert. J’étais fasciné, avec mes yeux d’enfant, de voir autant de choses réunies au même endroit. Mais si j’avais une baguette magique pour revenir en arrière, je ne changerais rien: j’ai fait ce que j’ai toujours voulu faire et je n’ai jamais eu l’impression d’aller au travail.

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Les valeurs qui vous sont essentielles?

L’honnêteté, aussi bien en amour que dans les affaires.

Le premier argent que vous avez gagné?

A 17 ans, en 1989, j’ai ouvert un magasin d’informatique. J’ai eu l’idée de faciliter le paiement d’un ordinateur par mensualités, ce qui m’a permis d’en vendre des milliers et, surtout, de permettre à tous d’avoir un ordinateur à la maison pour 49 francs par mois. Ce mode de paiement était une révolution dans les années 1980-1990.

Trois invités, réels ou fictifs, pour un dîner idéal?

Richard Branson, un homme incroyable et inspirant avec sa marque Virgin (disques, trains, avions, etc.); Elon Musk, lui, il est fou mais il ose et j’adore son côté décalé et visionnaire; et un Suisse, M. Jean-Claude Biver, le Monsieur Montre.

Votre plus grand regret?

D’être nul en langues étrangères.

Le meilleur livre que vous avez lu ces derniers temps?

L’histoire de Louis Vuitton, que je trouve incroyable.

Un seul objet sur une île déserte, lequel?

Un téléphone satellite pour pouvoir venir me chercher le plus vite possible, contrairement à Tom Hanks dans le film Seul au monde! Je ne rêve pas d’une île perdue. J’aime trop l’agitation et le business.

L’artiste dont vous aimeriez acheter une œuvre si vous en aviez les moyens?

J’ai eu l’opportunité d’acheter quelques œuvres d’artistes contemporains, mais avec plus d’argent, j’achèterais des plus grands formats. J’aime surtout des artistes comme Richard Orlinski, Cécile Plaisance, Kaï, Alek et d’autres.

Le dernier restaurant qui vous a impressionné?

Je ne cherche pas à aller dans les meilleurs établissements avec les meilleurs chefs. Je suis plutôt attiré par les petites auberges authentiques où nous pouvons discuter avec le patron et où le service est bon.

Qu’est-ce qui vous fait peur dans le monde actuel?

La bêtise humaine et la rapidité avec laquelle se propagent les fausses informations sur les réseaux sociaux.

Si vous deviez quitter la Suisse, où vous installeriez-vous?

Pour la retraite, ce serait proche de la Suisse, en Algarve, au Portugal, car j’aime cette région et ses habitants. Si je devais partir pour le travail, ce serait plutôt une grande ville comme New York, le business doit être complètement fou par là-bas! Le réseau Remicom s’étend prochainement hors des frontières helvétiques, dans trois pays. L’occasion pour moi de voyager plus et, qui sait, peut-être que ma marque va arriver un jour aux Etats-Unis!

Le dernier achat pour lequel vous avez dépensé sans compter?

Je préfère investir dans mes entreprises pour les faire grandir que dans des objets, mais j’ai une petite faiblesse pour les montres. Peut-être que je devrais reprendre une marque horlogère…

Votre moyen de transport de prédilection?

Je n’ose pas répondre, mais c’est la voiture. Pas très écolo mais tellement pratique pour moi. Dans un train, c’est difficile de parler avec du monde autour car, dans mes affaires, la discrétion est capitale.

Qu’est-ce qui peut vous faire sortir de vos gonds?

Je déteste les gens qui traînent les pieds en marchant, surtout chez les jeunes.

Votre dernière fête trop arrosée?

Impossible, je n’aime pas l’alcool, alors que je vis en Valais. Pour mes copains, je suis l’ami parfait, celui qui peut prendre le volant et les ramener après une fête.