Si vous ne faisiez pas ce métier aujourd’hui, que seriez-vous?

J’ai toujours voulu être pâtissier, depuis que j’ai 12 ans je rêvais de faire ce métier. Mais si je devais choisir un nouveau métier aujourd’hui, je pense que je serais chirurgien, pour le côté minutieux et technique.

Les valeurs qui vous sont essentielles?

L’humilité, ne jamais oublier d’où l’on vient. Le partage et la transmission, qui sont l’ADN des Meilleurs ouvriers de France. L’amour, qui me fait avancer tous les jours.

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Le premier argent que vous avez gagné?

J’avais 15 ans quand j’ai démarré mon apprentissage de pâtissier à Angers, c’était mon premier salaire à l’âge où mes copains faisaient encore leurs études alors que j’entrais dans le monde du travail, le monde des adultes.

Trois invités, réels ou fictifs, pour un dîner idéal?

Des gens qui m’inspirent: Zinédine Zidane et Mohamed Ali pour leur persévérance et leur passion, et Florence Foresti parce qu’elle me fait rire.

Votre plus grand regret?

Je n’ai aucun regret, j’assume tout. Mais si je cherche bien, alors je regrette de ne pas avoir arrêté de fumer plus tôt.

L’artiste dont vous aimeriez acheter une œuvre si vous en aviez les moyens?

Picasso, qui m’a beaucoup inspiré pour mon concours de Meilleur ouvrier de France en 2015, particulièrement sa période du cubisme. C’est de là que vient mon logo avec les triangles.

Si vous deviez quitter la Suisse, où vous installeriez-vous?

J’aimerais vraiment vivre au bord de la mer, cela m’apaise. Et de préférence là où il fait chaud.

Le meilleur livre que vous avez lu ces derniers temps?

Je ne lis que pendant mes vacances, je n’ai pas beaucoup de temps. Mais le dernier livre qui m’a marqué, c’est Les enfants sont rois de Delphine de Vigan, sur les dérives des réseaux sociaux. Tout ce qu’il ne faut pas faire!

Les apps indispensables sur votre smartphone?

Tous les jours, je consulte l’e-banking, indispensable pour gérer une entreprise; la météo, qui a un impact énorme sur nos ventes; mon réveil, qui peut sonner en boucle pour les réveils trop matinaux. Et beaucoup de WhatsApp.

Le dernier restaurant qui vous a impressionné?

Troigros à Ouches, près de Roanne, avec mes amis les plus proches et pour une belle occasion. J’ai tout aimé, les plats, le cadre, le moment. Un souvenir qui restera gravé dans ma mémoire longtemps.

Qu’est-ce qui peut vous faire sortir de vos gonds?

Je ne m’énerve pas souvent mais je ne supporte pas qu’on me prenne de haut. Et l’incompétence aussi.

Qu’est-ce qui vous fait peur dans le monde actuel?

La vitesse à laquelle le monde avance. Tout va trop vite.

Le dernier achat pour lequel vous avez dépensé sans compter?

Pour les 40 ans de ma femme. J’aime faire plaisir aux autres.

Un homme ou une femme pour illustrer un nouveau billet de banque?

Une femme, Simone Veil. J’admire sa résilience et son engagement.

Votre moyen de transport de prédilection?

La voiture, malheureusement, je ne peux pas m’en passer.

Votre dernière fête trop arrosée?

Cet été, en famille, quand tout le monde est content de se retrouver. C’est important de partager des moments ensemble.

La plus grande découverte de ces cent dernières années?

Internet, qui est devenu complètement indispensable à nos vies actuelles, mais dont nous sommes complètement dépendants.

Si Dieu existe, après votre mort, qu’aimeriez-vous l’entendre vous dire?

Bravo, tu as été bon.