Si vous ne faisiez pas ce métier aujourd’hui, que seriez-vous?
Je serais cinéaste. Mon premier projet serait d’aller découvrir les recettes secrètes des grands-mères du monde entier. Je cuisinerais à leurs côtés pendant qu’elles partageraient leurs savoirs et leurs précieuses histoires de vie.
Les valeurs qui vous sont essentielles?
La responsabilité. Et s’efforcer de s’améliorer. Je crois que dire «désolée» quand on a tort est une preuve de force et d’intégrité.
Trois invités, réels ou fictifs, pour un dîner idéal?
Coco Chanel, Dolly Parton et Cléopâtre – chacune une rebelle à sa manière.
La qualité que vous admirez chez un entrepreneur ou un dirigeant?
La manière dont ils savent écouter. Ils ne se contentent pas d’entendre, ils cherchent à comprendre, absorbent et répondent avec réflexion.
L’artiste dont vous aimeriez acheter une œuvre si vous en aviez les moyens?
Yves Saint Laurent. Ses robes vintage iconiques, je les porterais sans complexe partout, même au supermarché. Pourquoi laisser de telles beautés au placard?
Le meilleur livre que vous avez lu ces derniers temps?
De nombreuses vies, de nombreux maîtres de Brian L. Weiss. Ce n’est pas un livre pour tout le monde, mais pour quelqu’un d’infiniment curieux des mystères de la vie, il est absolument fascinant.
Le dernier restaurant qui vous a impressionnée?
Cela peut sembler prétentieux, mais je suis terriblement difficile à impressionner quand il s’agit de nourriture. Donc ce seraient les pâtes à la vodka de ma fille ainsi que Caviar & Bull à Budapest. Leur «homard popcorn» m’a tiré des larmes… je suis une mangeuse émotionnelle.
Le film ou la série qui vous a marquée?
The Handmaid’s Tale: La servante écarlate. A la fois terrifiant et fascinant.
Un seul objet sur une île déserte, lequel?
Si j’ai appris une chose en vivant en Suisse: j’apporterais un couteau suisse!
Votre dernière fête trop arrosée?
Après TEDxLausanneWomen. Après des mois de travail acharné, la tequila et la danse étaient le moyen idéal de célébrer.
Si vous deviez quitter la Suisse, où vous installeriez-vous?
Au Portugal: 320 jours de soleil, du surf, une cuisine délicieuse, des gens chaleureux et une culture riche, tout ce que j’aime.
Le dernier achat pour lequel vous avez dépensé sans compter?
Mon Dieu, je me sens vieille: c’était ma cocotte Le Creuset.
Votre moyen de transport de prédilection?
L’avion, même si je sais que cela fera bondir les écologistes.
Un homme ou une femme pour illustrer un nouveau billet de banque?
Sans hésitation, une femme: Maya Angelou. Ses mots et son héritage incarnent la force, la résilience et la libération, notamment de la richesse ou du matérialisme, ce qui la rend encore plus symbolique pour figurer sur un billet de banque.
Qu’est-ce qui vous fait peur dans le monde actuel?
La montée en puissance de la misogynie et des leaders de ce type – ainsi que les femmes qui idolâtrent des figures comme Trump. Cela montre à quel point certains problèmes sociétaux sont profondément enracinés et combien il reste à faire.
Qu’est-ce qui peut vous faire sortir de vos gonds?
Voir une personne valide ne pas aider une personne âgée ou une maman. Dans ces moments-là, vous pourriez me voir donner une leçon de savoir-vivre improvisée.
La plus grande découverte de ces cent dernières années?
Les réseaux sociaux – rien ne semble vraiment exister tant que ce n’est pas sur Instagram...
Si Dieu existe, après votre mort, qu’aimeriez-vous l’entendre vous dire?
Il dirait: «Waouh, je n’arrive pas à croire que tu as tenu aussi longtemps!»